Steve Gianakos
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Steve Gianakos, Mao, 1980
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Steve Gianakos, A sad case, 1980
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Steve Gianakos, Case not closed, 1980
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Steve Gianakos, The premiere, 1979
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Steve Gianakos, He could not stop sluttttteriing, 2015
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Steve Gianakos, Mother and child, 2012
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Steve Gianakos, Her knees shook like castanets, 2012
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Steve Gianakos, Four shows were sold out, 2010-2016
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Steve Gianakos, It looked simple but did not always act that way, 2008
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Steve Gianakos, She sang to rare reggae, 2005
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Steve Gianakos, The potter, 2004
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Steve Gianakos, At one time she was a dazzling young russian pianist, 2004
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Steve Gianakos, They were smart and cunning but accessible and entertaining, 2002
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Steve Gianakos, It was like nothing else mattered, 2000
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Steve Gianakos, A douchy squeeze, 2000
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Steve Gianakos, She had a unique academic focus, XX
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Steve Gianakos, Her appetite was irrelevant, 1995
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18/29
Steve Gianakos, She dreamed of meeting a good looking volleyball player, 1994
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Steve Gianakos, Unremarkable to others, 1991
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20/29
Steve Gianakos, Her eyes were abnormally large and blue, 1990
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21/29
Steve Gianakos, Mexican, 1987
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22/29
Steve Gianakos, African, 1987
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23/29
Steve Gianakos, Elizabeth's Taylor, 1985
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24/29
Steve Gianakos, Village Idiot at Häagen Dazs, 1984
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25/29
Steve Gianakos, Bird Brain #1, 1984
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26/29
Steve Gianakos, Untitled, 1983
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27/29
Steve Gianakos, Untitled, 1983
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28/29
Steve Gianakos, Dead Indian girl, 1982
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Steve Gianakos, Dead stewardess, 1981
L’artiste new yorkais Steve Gianakos (né en 1938) commence à développer son langage artistique au milieu des années soixante, dans un contexte d’explosion du pop art d'un côté et d'apparition de l'art minimal de l'autre. De la ligne claire de ses peintures des années 1970-80 aux collages photocopiés qui se sont démultipliés par la suite, le trait est constamment resté précis et sobre, distillant ses vérités triviales avec une efficacité visuelle digne de la réclame. Si Gianakos pioche en artiste Pop dans des réservoirs divers – comics adultes ou livres pour enfants des années 1950 entre autres – et s’abreuve autant de références à Dada qu’au surréalisme, il couronne le tout d’une attitude punk ouvertement érotique et gore, qui lui vaut le qualificatif d’underground. Les scènes les plus obscènes, cocasses ou cruelles sont décrites avec un style naïf de bandes dessinées vintage, dans une joyeuse entreprise de sape de l’American Dream.
Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées parmi lesquelles le MoMA, New York (USA), le Guggenheim, New York (USA), le Whitney Museum, New York (USA) et le CNAP, Paris (FR). Exposé dans les années 1970 et 1980 à PS1 New York, chez Metro Pictures, Marian Goodman ou Barbara Gladstone, Gianakos a participé ses dernières années à des expositions collectives au MoMA, au Brooklyn Museum, au Queens Museum à New York ou encore au Bonnefantenmuseum de Maastricht aux côtés de Richard Artschwager, Peter Saul et John Wesley. En 2017, le Musée des beaux-arts de Dole (FR) a consacré une large rétrospective à son œuvre.