Stefan Rinck
-
1/29
Stefan Rinck, Acid Owl, 2024
-
2/29
Stefan Rinck, Geraldine, 2022
-
3/29
Stefan Rinck, Party Animal, 2022
-
4/29
Stefan Rinck, Snow Rabbit, 2022
-
5/29
Stefan Rinck, Krokelia, 2021
-
6/29
Stefan Rinck, Bad Weather Boys, 2021
-
7/29
Stefan Rinck, Little Mammoth, 2021
-
8/29
Stefan Rinck, Moon Man, 2021
-
9/29
Stefan Rinck, Rabbiator (Hellboy Gaultier), 2021
-
10/29
Stefan Rinck, Crocodile snack III, 2019
-
11/29
Stefan Rinck, Fate - Up Against your Will , 2019
-
12/29
Stefan Rinck, And You Smiled for a Second, 2019
-
13/29
Stefan Rinck, Donor figure, 2019
-
14/29
Stefan Rinck, Mistinguett, 2019
-
15/29
Stefan Rinck, Squatting Ichneumon, 2018
-
16/29
Stefan Rinck, Spaghetti Ice Owl, 2018
-
17/29
Stefan Rinck, Hommage to Oskar Schlemmer Teckel, 2018
-
18/29
Stefan Rinck, Stargazy Bear, 2018
-
19/29
Stefan Rinck, The Ocean Accusing the Humans, 2018
-
20/29
Stefan Rinck, Stay Together and Don't Move, 2018
-
21/29
Stefan Rinck, Pescaterian, 2017
-
22/29
Stefan Rinck, Les statues meurent aussi, 2017
-
23/29
Stefan Rinck, Polyphemus, 2016
-
24/29
Stefan Rinck, Girl with Lioncoat, 2015
-
25/29
Stefan Rinck, Ape with Mirror, 2015
-
26/29
Stefan Rinck, Kongotree, 2015
-
27/29
Stefan Rinck, Hydramonk, 2014
-
28/29
Stefan Rinck, Eros und Tanathos, 2014
-
29/29
Stefan Rinck, False Rabbit, 2012
Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.
Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.
Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.