Amélie Bertrand
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Amélie Bertrand, Swamp Invaders, 2024
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Amélie Bertrand, Hyper Nuit, green, 2024
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Amélie Bertrand, Elo (Electric Light Orchard), 2023
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Amélie Bertrand, The Swamp Invaders, 2023
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Amélie Bertrand, Luminy's Dreams, 2022
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Amélie Bertrand, Mother me, I'll smother you, 2022
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Amélie Bertrand, Poisoned Gravity, 2022
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Amélie Bertrand, Cold Shock Response, 2022
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Amélie Bertrand, The Swamp Invaders, 2021
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Amélie Bertrand, Sucker punch, 2021
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Amélie Bertrand, Private Club, 2021
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Amélie Bertrand, Call of idleness, 2021
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Amélie Bertrand, Frozen Aphrodite, 2021
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Amélie Bertrand, Candyshop, 2021
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Amélie Bertrand, People said his brain was infected by devils, 2019
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Amélie Bertrand, Bloop, 2019
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Amélie Bertrand, Man on the Moon Marigold, 2020
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Amélie Bertrand, From Dusk Till Dawn, 2019
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Amélie Bertrand, The Watcher II, 2019
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Amélie Bertrand, The Drought, 2019
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Amélie Bertrand, Cosmic soup, 2019
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Amélie Bertrand, Fully Flared, 2019
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Amélie Bertrand, Stuck in the middle with you, 2018
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Amélie Bertrand, Waterfall, 2018
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Amélie Bertrand, Daisy Temple, 2018
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Amélie Bertrand, Sold my soul to the devil, 2016
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Amélie Bertrand, Always and Forever, 2016
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Amélie Bertrand, Attraction, 2016
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Amélie Bertrand, Bad boy at sunset, 2015
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Amélie Bertrand, Sans titre, 2015
Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, Amélie Bertrand (née en 1985) s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars. Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition au psychédélisme synthétique et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.
En 2024, une exposition monographique d’Amélie Bertrand a eu lieu au Musée de l’Orangerie à Paris. L’artiste a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives au Centre d’art contemporain de la Matmut-Daniel Havis, Saint-Pierre-de-Varengeville (FR), à la Maison des arts, Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections publiques et privées du Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).