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Art Monte-Carlo

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    Art Monte-Carlo
    stand C6
    7-9 juillet 2025

    avec Helene Appel
    Amélie Bertrand
    Oli Epp
    Fiza Khatri
    Anne Neukamp
    Françoise Pétrovitch
    Présence Panchounette
    Stefan Rinck
    Moffat Takadiwa

    Helene Appel rend présentes les choses qu’elle peint, à échelle réelle, sur une toile de lin brute, indexant le format et la technique de chaque tableau à son sujet. Ne renonçant à aucune trivialité, sa peinture délivre une vision aussi dépouillée que possible, loin de toute interprétation morale ou métaphysique. La vérité crue d’objets fragiles et banals est saisie avec un réalisme à la fidélité implacable, dans la perfection de l’instant. L’œil n’est pas manipulé comme dans un trompe-l’œil, il est au contraire encouragé à détailler les qualités esthétiques inhérentes aux brindille, eau savonneuse, filet de pêche, enveloppe, fenouil haché... L’apparente simplicité de rendre vivants ces objets par la peinture ouvre sur l’abyssale exploration des relations entre art et réalité. Ou dit brièvement : « What you see is what you get… but take a better look at what you see. »

    Née en 1976 à Karlsruhe (Allemagne), et vivant à Berlin, Helene Appel est diplômée de l’école d’art de Hambourg et du Royal College of Art de Londres. Elle a exposé entre autres au Museo Marino Marini (Florence), à la Drawing Room et à la Hamburger Kunsthalle de Hambourg, à la Städtische Galerie de Delmenhorst, à la Fondation Thalie (Bruxelles). Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées, en Grèce (National Museum of Contemporary Art), Italie (La Gaia), Allemagne (Olbricht Collection) et Grande-Bretagne (Touchstones Rochdale, …).

    • Helene Appel
    • Envelope , 2025
    • Acrylique et aquarelle sur toile de coton
      • 22.3 ×
      • 11.3 ×
      • 1.3 ×
      •  cm
      /
      • 8 3/4 ×
      • 4 7/16 ×
      • 1/2 ×
      •  pouces
    • Helene Appel
    • Soap Water , 2025
    • Acrylique et aquarelle sur toile de lin
      • 47 ×
      • 30.5 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 18 1/2 ×
      • 12 ×
      • 1 ×
      •  pouces

    Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, Amélie Bertrand (née en 1985) s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars. Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition au psychédélisme synthétique et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.

    En 2024, une exposition monographique d’Amélie Bertrand a eu lieu au Musée de l’Orangerie à Paris. L’artiste a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives au Centre d’art contemporain de la Matmut-Daniel Havis, Saint-Pierre-de-Varengeville (FR), à la Maison des arts, Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections publiques et privées du Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).

    • Amélie Bertrand
    • Hush , 2025
    • Huile sur toile
      • 180 ×
      • 80 ×
      •  cm
      /
      • 70 7/8 ×
      • 31 1/2 ×
      •  pouces

    Né à Londres en 1994, Oli Epp vit et travaille à Londres. Ses peintures sont autobiographiques, parfois sur le ton de la confession, de l’irrévérence et maniant fréquemment le sens tragi-comique. Oli Epp se concentre sur des situations qu’il a observées, en public et en privé, qui passent souvent inaperçues, en un éclair. Il vise à révéler la comédie ridicule de certains rituels et comportements collectifs, en les réduisant à l’essence d’une situation et en créant des silhouettes humaines simplifiées, qui se prêtent à une sorte de parodie du monde réel, à la façon des bande-dessinées. Ces avatars ont des têtes sur-dimensionnées, hermétiquement closes par l’absence de toute caractéristique faciale, au point de devenir un reflet exagéré de l’interaction humaine à l’âge du post-digital – ces figures sont bêtement isolées, mais parées d’écouteurs, de vêtements de marque et d’objets signifiants pour la consommation et la communication.
    Oli Epp utilise le langage visuel des marques et oscille entre le graphisme et les surfaces peintes pour créer une confusion optique, faisant écho à la manière dont nos vies réelles et digitales fusionnent.

    Diplômé de la City & Guilds of London Art School en 2017, Oli Epp a bénéficié de nombreux prix et résidences. En 2018, Semiose lui consacre sa première exposition personnelle en galerie.


    • Oli Epp
    • Forecast , 2025
    • Huile et acrylique sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      •  pouces

    Artiste pakistanais·e basé·e aux États-Unis, Fiza Khatri mélange de manière complexe récits personnels et histoire culturelle. Dans ses œuvres cohabitent nature luxuriante, animaux et humains, ces derniers souvent représentés dans des moments d’intimité ou de recueillement.

    En mettant en scène des situations et des objets du quotidien imprégnés d’une résonance émotionnelle, la peinture de Fiza Khatri offre à ses protagonistes un univers bienveillant de visibilité. L’espace pictural y est un terrain d’écologie sociale qui souligne les liens entre l’intime et le politique, et qui célèbre l’intense maillage du vivant.

    S’inspirant du style romantique des précieuses miniatures Rājput, Khatri annule les perspectives, optant pour une continuité entre arrière-plan et premier plan. Khatri combine souvent l’aérographe – afin d’obtenir des flous évocateurs des déformations optiques – et la peinture à l’huile, qui autorise autant une extrême précision qu’une esquisse rendue au moyen de rapides coups de pinceau.

    Fiza Khatri est né·e à Karachi (Pakistan) en 1992, et vit actuellement à New Haven, Connecticut (États-Unis), où iel a obtenu en 2023 un master (MFA) à la Yale School of Art en peinture et gravure. Ses œuvres ont été exposées en Asie, en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, notamment par les galeries Jhaveri Contemporary, Perrotin, Grimm, ou Micki Meng, et iel participera à la prochaine Biennale de Lahore. Lorsque iel vivait au Pakistan, Khatri était engagé·e auprès des communautés féministes et queer à travers la promotion et l’organisation d’expositions.

    • Fiza Khatri
    • To be carried , 2024
    • Huile sur toile
      • 153 ×
      • 112 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 60 1/4 ×
      • 44 ×
      • 1 9/16 ×
      •  pouces
    • Fiza Khatri
    • Putting Hands to Use , 2024
    • Huile et acrylique sur toile
      • 40.5 ×
      • 51 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 16 ×
      • 20 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces

    Portant une charge critique sur le contexte médiatique de l’époque, l’art d’Anne Neukamp brouille les pistes. En dégradant et hybridant des signes de l’industrie de la communication, ses peintures vident de leur sens des symboles censés clarifier et transmettre des informations. Plus espiègles que trompeuses, elles exigent du spectateur de reconditionner complètement ses habitudes de lecture d’une image. Ainsi défamiliarisés, les motifs capitulent devant les plages de couleurs presque monochromes qui les entourent. Mélangeant des registres et des techniques très différentes – huile, tempera et acrylique – Anne Neukamp agrège sur une même toile plusieurs traditions. Les significations implicites et associations figuratives semées dans ses peintures incitent à faire confiance à l’intelligence d’une démarche conceptuelle, sans renoncer pour autant à la contemplation, au sens très premier du terme.

    Née en 1976, Anne Neukamp vit et travaille à Berlin. Résidente de l’ISCP de New York et diplômée de l’école des beaux-arts de Dresde où elle enseigne aujourd’hui, ses œuvres ont notamment été exposées au musée Léopold Hoesch à Düren et au Ludwig Museum à Budapest (2023), aux Beaux-Arts de Paris (exposition We Paint! en 2022), à l’University of the Arts | Rosenwald Wolf Gallery à Philadelphie (2018), au KW de Berlin et à la Kunstverein d’Oldenburg (2013), au Palais de Tokyo pour le cinquième Prix Jean-François Prat (2016). Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées et publiques, notamment celles du musée des beaux-arts de Rennes, du musée de Rochechouart, de la Société Générale, du Fonds de dotation Bredin-Prat et du Fonds de dotation Famille Moulin – Lafayette Anticipations.

    • Anne Neukamp
    • Sprout , 2025
    • Huile, tempera et acrylique sur toile de coton
      • 260 ×
      • 150 ×
      •  cm
      /
      • 102 3/8 ×
      • 59 1/16 ×
      •  pouces

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2024
    • Lavis d'encre sur papier
      • 80 ×
      • 60 ×
      •  cm
      /
      • 31 1/2 ×
      • 23 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 92 ×
      • 72 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 28 3/8 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans teint , 2025
    • Huile sur toile
      • 100 ×
      • 81 ×
      •  cm
      /
      • 39 3/8 ×
      • 31 7/8 ×
      •  pouces

    Entre 1969 et 1990, c’est à coup de tracts, de lettres irrévérencieuses ou d’interventions potaches que le collectif Présence Panchounette part en guerre contre le monde de l’art. D’abord actif à Bordeaux, le groupe étend son action à la scène artistique internationale dont il pointe avec un jovial acharnement les hypocrisies esthétiques et les tabous idéologiques. Célébrant l’esprit chounette, faisant l’apologie du pire, du banal ou du vulgaire contre le sérieux de la modernité, Présence Panchounette prend le contre-pied des valeurs et du goût défendus par les milieux culturels les plus influents de l’époque. Ironie du sort, les fanfaronnades du collectif bordelais anticiperont des mouvements propres aux années 80 comme l’appropriation ou l’art néo-conceptuel qui eux trouveront bel et bien leur place dans les généalogies historiques. Soucieux de ne pas étouffer sa verve dans les mailles pernicieuses du compromis, Présence Panchounette fuira les honneurs et le chant des sirènes institutionnelles avant de proclamer sa dissolution en 1990.

    L'œuvre de Présence Panchounette a bénéficié d'une importante rétrospective au CAPC de Bordeaux en 2008, et plus récemment, au Garage Cosmos à Bruxelles ainsi qu'au Lieu Commun et au CIAM La Fabrique à Toulouse en 2019. Leurs œuvres font l’objet de nombreuses expositions monographiques et collectives, au Musée National d’Art Moderne - Centre Pompidou, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, (FR), au MAC VAL, Vitry-sur- Seine (FR), au MAMCO, Genève (CH), à la Power Station of Art, Shanghai (CN), à la Kunsthalle Darmstadt (DE), au Carré, Centre d’art contemporain, Château Gontier (FR) au CAPC et Frac Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux (FR). Leurs œuvres sont conservées dans de nombreuses institutions.

    • Présence Panchounette
    • Sculpture à niveau bois , 1989
    • Niveau et châssis en bois
      • 61 ×
      • 46 ×
      •  cm
      /
      • 24 ×
      • 18 1/8 ×
      •  pouces
    • Présence Panchounette
    • Neo Pevsner ou Retour à l’envoyeur , 1985
    • Bois exotique et ferraille (par un sculpteur traditionnel africain à Conakry, Guinée)
      • 37 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 14 5/8 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces

    Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.

    Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.

    Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.

    • Stefan Rinck
    • Der Kelte , 2025
    • Quartzite, Atlantis
      • 47.5 ×
      • 25 ×
      • 28 ×
      •  cm
      /
      • 18 11/16 ×
      • 9 13/16 ×
      • 11 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Angry Bird , 2023
    • Diabase
      • 60 ×
      • 40 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 23 5/8 ×
      • 15 3/4 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d’inégalité, de post-colonialisme et d’environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présente sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représente le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL).


    • Moffat Takadiwa
    • Foreign Democracy , 2025
    • Boutons et touches de clavier d'ordinateur en plastique
      • 224 ×
      • 160 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 88 3/16 ×
      • 63 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces

    Couleurs !
    Art Monte-Carlo x Centre Pompidou
    cur. Didier Ottinger

    stand D1
    7-9 juillet 2025

    avec Hugo Capron

    Issu d'une formation d'imprimeur, Hugo Capron décline en peinture le plaisir de reproduire une même image dans de longues séries qui cherchent à épuiser toutes les possibilités de variation. Ses tableaux sont généralement réalisés d'un seul jet et sans repentir, mais reposent néanmoins sur des équations techniques de précision. Longtemps intéressé par les correspondances entre un volume de peinture et une surface de toile à recouvrir, son retour de la villa Kujoyama en 2019 a amené un point de rupture. Ses œuvres ont commencé à représenter des sujets souvent classiques et anonymes, empruntés à l'histoire de l'estampe et à celle de la peinture.

    Les palettes d'Hugo Capron résultent de fines investigations chez des fournisseurs du monde entier à la recherche des nuances les plus justes. Sur la toile, elles se révèlent dans une gamme de matières, de jus et de surépaisseurs lumineuses qui font valoir la vitesse de l'exécution. Le geste est quasiment calligraphique, c'est une mêlée de virgules et de boucles.

    Hugo Capron (né en 1989), vit et travaille à Dijon (FR). Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d'Art et de Design de Dijon. En 2021, il est le lauréat de la 8ème édition de la Bourse Révélation Emerige. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions collectives et individuelles à l’Hôtel des Arts, Toulon (FR), au Centre Régional d’Art Contemporain de Montbéliard (FR), à la Collection Yvon Lambert, Avignon (FR), au Frac Bourgogne, Dijon (FR) et au Consortium, Dijon (FR). Ses œuvres figurent dans diverses collections privées et institutionnelles françaises et internationales.

    • Hugo Capron
    • Feu d'artifice (Méditerranée) , 2024
    • Huile sur toile
      • 230 ×
      • 200 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 90 9/16 ×
      • 78 3/4 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces