Pour les vitrines de la boutique Hermès à Ginza, Françoise Pétrovitch, artiste majeure de la scène contemporaine française, créé un théâtre en mouvement comme un théâtre de papier. Un cheval dessiné en référence au 24 Faubourg et en l’honneur de la maison de luxe sellière, se promène au pas. Dans un jeu de superpositions et de transparence, ce dernier coexiste avec d’autres figures récurrentes de son œuvre, oiseaux, gants, bottes, en écho à la maroquinerie Hermès. On verra des télescopages où les objets, accessoires et vêtements dialogueront avec les dessins, comme un théâtre surréaliste et fantaisiste.

Des dessins réalisés par l’artiste seront présents sur les 16 vitrines intégrées au bâtiment, à l’instar d’un trou de serrure dessiné en négatif. Chacune des mini vitrines se voit attribuée un univers distinct : on peut y voir un éléphant, une balançoire improbable, un cavalier qui grandit, une fille en équilibre, une licorne… Elles jouent sur une autre transparence, celle de la peinture sur verre, en lien avec l’architecture de Renzo Piano.