artgenève 2024

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    artgenève
    25 - 28 janvier 2024
    stand B37

    Solo : Amélie Bertrand

    Peintre née en 1985, Amélie Bertrand est repérée dès sa sortie de l’École des Beaux-Arts de Marseille. Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, l’artiste s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars.
    Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage, camouflage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. “Je n'entreprends jamais de créer des espaces réels, uniquement des espaces peints.” Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition de la peinture au psychédélisme synthétique. Elle décape la peinture avec ses perspectives artificielles et ses cocktails de couleurs sirupeux, et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.

    Son travail a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives à la Maison des arts, Centre d'art contemporain de Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l'École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).

    • Amélie Bertrand
    • Elo (Electric Light Orchard) , 2023
    • Huile sur toile
      • 180 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 70 7/8 ×
      • 63 ×
      •  pouces
    • Amélie Bertrand
    • Hot Tub Doomsday Machine , 2023
    • Acrylique sur papier contrecollé sur aluminium
      • 130 ×
      • 120 ×
      •  cm
      /
      • 51 3/16 ×
      • 47 1/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 136 ×
      • 126 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 53 9/16 ×
      • 49 5/8 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Amélie Bertrand
    • Too Much Sugar for a Dime , 2023
    • Huile sur toile
      • 160 ×
      • 140 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 55 1/8 ×
      •  pouces
      •  chaque

    artgenève
    25 - 28 janvier 2024
    stand B39


    Hugo Capron⁠
    Justin Liam O’Brien⁠
    Françoise Pétrovitch⁠
    Laurent Proux⁠
    Stefan Rinck⁠
    Moffat Takadiwa⁠
    Gert & Uwe Tobias⁠
    Philemona Williamson⁠
    Xie Lei⁠

    Issu d'une formation d'imprimeur, Hugo Capron décline en peinture le plaisir de reproduire une même image dans de longues séries qui cherchent à épuiser toutes les possibilités de variation. Ses tableaux sont généralement réalisés d'un seul jet et sans repentir, mais reposent néanmoins sur des équations techniques de précision. Longtemps intéressé par les correspondances entre un volume de peinture et une surface de toile à recouvrir, son retour de la villa Kujoyama en 2019 a amené un point de rupture. Ses œuvres ont commencé à représenter des sujets souvent classiques et anonymes, empruntés à l'histoire de l'estampe et à celle de la peinture.

    Les palettes d'Hugo Capron résultent de fines investigations chez des fournisseurs du monde entier à la recherche des nuances les plus justes. Sur la toile, elles se révèlent dans une gamme de matières, de jus et de surépaisseurs lumineuses qui font valoir la vitesse de l'exécution. Le geste est quasiment calligraphique, c'est une mêlée de virgules et de boucles.

    Hugo Capron (né en 1989), vit et travaille à Dijon (FR). Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d'Art et de Design de Dijon. En 2021, il est le lauréat de la 8ème édition de la Bourse Révélation Emerige. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions collectives et individuelles à l’Hôtel des Arts, Toulon (FR), au Centre Régional d’Art Contemporain de Montbéliard (FR), à la Collection Yvon Lambert, Avignon (FR), au Frac Bourgogne, Dijon (FR) et au Consortium, Dijon (FR). Ses œuvres figurent dans diverses collections privées et institutionnelles françaises et internationales.

    • Hugo Capron
    • Feu d'artifice (nuit pastel) , 2023
    • Huile sur toile
      • 120 ×
      • 130 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 51 3/16 ×
      •  pouces
    • Hugo Capron
    • Feu d'artifice (porcelaine) , 2023
    • Huile sur toile
      • 66 ×
      • 55 ×
      •  cm
      /
      • 26 ×
      • 21 5/8 ×
      •  pouces

    Justin Liam O’Brien est un peintre narratif. Chacun de ses tableaux met en scène des personnages, pour la plupart masculins, dans des espaces inspirés de la vie quotidienne de l’artiste aussi bien que de la peinture ancienne. L’artiste se plaît à dépeindre l’ambivalence des émotions, souvent à la limite de la rupture, ou dans la seconde après l’explosion. Le rapport entre l’architecture et les corps est exploré dans ses dimensions psychologiques, que le corps soit montré dans la solitude d’un appartement, ou démultiplié dans une foule. Justin Liam O’Brien a développé un style très spécifique, immédiatement reconnaissable à ses formes arrondies, typiques des logiciels informatiques qu’il a pratiqué en tant qu’animateur 3D. Ses personnages ont souvent les traits de l’artiste ou de ses proches, tandis que leurs corps aux lignes galbées et à la peau lisse, peints en aplats de couleurs, dans une palette franche, avec très peu de modelé, seulement quelques dégradés, convoquent les archétypes de la peinture classique. Les compositions ramassées à l’intérieur du tableau et les perspectives courbes, produisent des effets claustrophobiques et désorientants. S’inscrivant dans une lignée d’artistes queer, O’Brien aborde les sujets de l’identité, de l’isolement, la tristesse et l’humour, dans un monde en mutation.

    Justin Liam O’Brien, né en 1991 à Flushing, New York, vit à Brooklyn. Diplômé du Pratt Institute en 2016, il a bénéficié d’expositions à la galerie Richard Heller, Los Angeles, et à la Monya Rowe Gallery, New York. Il a aussi participé à une exposition collective sur l’autoportrait, curatée par Sasha Bogojev à High Line Nine, New York. Son œuvre a fait l’objet d’articles dans Elephant Magazine, Artforum ou Juxtapoz.

    • Justin Liam O’Brien
    • James , 2023
    • Huile sur toile
      • 61 ×
      • 45.5 ×
      •  cm
      /
      • 24 ×
      • 18 ×
      •  pouces
    • Justin Liam O’Brien
    • A Perfect World , 2023
    • Huile sur toile
      • 76 ×
      • 61 ×
      •  cm
      /
      • 30 ×
      • 24 ×
      •  pouces

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger. Le FHEL à Landernau a accueillie une rétrospective de son travail et une exposition lui fut consacrée en 2022 à la BnF. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition monographique au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, à Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Sans Titre , 2023
    • Huile sur toile
      • 190 ×
      • 154 ×
      •  cm
      /
      • 74 13/16 ×
      • 60 5/8 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sentinelle , 2023
    • Bronze
      • 130 ×
      • 76 ×
      • 59 ×
      •  cm
      /
      • 51 3/16 ×
      • 29 15/16 ×
      • 23 1/4 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2023
    • Huile sur toile
      • 100 ×
      • 81 ×
      •  cm
      /
      • 39 3/8 ×
      • 31 7/8 ×
      •  pouces

    Né en 1980 à Versailles (FR), Laurent Proux vit et travaille à Paris.

    En peinture ou en dessin, Laurent Proux produit une imagerie puissante et inédite, qui cherche à résoudre par des choix formels les questions soulevées par ses sujets. Qualifié par certains de réaliste en raison des objets représentés – machines industrielles, lieux de travail, corps sexualisés, etc. –, son style s’émancipe par l’exploration continuelle de solutions picturales, intégrant aberrations, télescopage de plans et couleurs artificielles, définitivement affranchies de l’opposition entre figuration et abstraction. Le corps humain est traité par fragments, exagérations et silhouettes, pour mieux le rapprocher d’un corps-machine, politisé et violenté, souvent dérangeant, parfois sentimental. Construisant l’espace de son tableau comme une scène à la lisibilité altérée, l’artiste adresse à l’attention du spectateur une énigme visuelle et intellectuelle à arpenter du regard.

    Les œuvres de Laurent Proux sont conservées parmi les collections du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) Occitanie, Limousin et Nouvelle-Aquitaine et du Fonds Municipal de la Ville de Paris (FMAC). Son travail a fait l’objet d’expositions au Mana Contemporary Chicago (US), au Shanghai Art Museum (CN), au Center for Contemporary Arts de Moscou (RU), au Musée d’art contemporain de Lyon (FR), au FRAC Limousin à Limoges (FR), au Lieu Commun à Toulouse (FR) et au Musée d'Art moderne et contemporain de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d'Olonne (FR). Laurent Proux a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (ES).

    • Laurent Proux
    • At your feet , 2023
    • Huile sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      •  pouces
    • Laurent Proux
    • The Secret , 2023
    • Huile sur toile
      • 65 ×
      • 62 ×
      •  cm
      /
      • 25 9/16 ×
      • 24 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 66 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 26 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.

    Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.

    Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.

    • Stefan Rinck
    • Headache , 2022
    • Marbre
      • 50 ×
      • 25 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 9 13/16 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Dieter , 2022
    • Diabase
      • 35 ×
      • 20 ×
      • 13 ×
      •  cm
      /
      • 13 3/4 ×
      • 7 7/8 ×
      • 5 1/8 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Sven , 2022
    • Marbre
      • 53 ×
      • 26 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 20 7/8 ×
      • 10 1/4 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Fratzengulasch , 2023
    • Marbre
      • 65 ×
      • 24 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 25 9/16 ×
      • 9 7/16 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Buffalo Croc , 2022
    • Grès
      • 50 ×
      • 50 ×
      • 210 ×
      •  cm
      /
      • 19 5/8 ×
      • 19 5/8 ×
      • 82 5/8 ×
      •  pouces

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces petits objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d'inégalité, de post-colonialisme et d'environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Moffat Takadiwa a exposé ses œuvres dans les principales institutions du Zimbabwe ainsi qu'à l’étranger notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au Jameel Arts Centre, Dubaï (AE), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL). Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées parmi lesquelles le CNAP, le FRAC Alsace (FR), la Fondation H, Antananarivo (MG), Paris (FR), le Jameel Arts Centre, Dubaï (AE), l'Arsenal Contemporary Art, Toronto (CA) et le CC Foundation, Shanghai (CN).

    • Moffat Takadiwa
    • KoreKore hand writing VII , 2023
    • Touches de clavier et tete de brosse à dents en plastique
      • 266 ×
      • 178 ×
      •  cm
      /
      • 104 3/4 ×
      • 70 1/16 ×
      •  pouces

    Gert et Uwe Tobias font revivre un large éventail de techniques traditionnelles de fabrication d'images – gravure sur bois, bas-relief, dessin à la machine à écrire, aquarelle, gouache, céramique, dentelle – qu’ils revivifient à l’aune de techniques contemporaines. Leur pratique artistique est principalement influencée par les mythes, costumes, artisanat et motifs vernaculaires de leur Transylvanie natale, subvertis et fusionnés à des motifs issus de la culture populaire, de l'art abstrait et du graphisme contemporain. De ce riche lexique pictural, ils tirent une œuvre variée où récits légendaires, figures carnavalesques et éléments archaïques sont soumis à des opérations de métamorphoses sans cesse renouvelées.

    Nés en 1973 en Roumanie, les frères jumeaux Gert et Uwe Tobias développent une pratique collaborative depuis 2001. Produite à quatre mains interchangeables, leur œuvre témoigne de la parfaite symbiose de chacun de leurs gestes, tendu vers un dessein commun. Ils vivent à Cologne en Allemagne. Leurs récentes expositions personnelles se sont tenues au Museum of Modern Art, New York, au Sprengel Museum à Hanovre, Allemagne, à la Pinakothek der Moderne, Munich, au Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique, à la Whitechapel Gallery, Londres, au Kunstmuseum Ravensburg, Allemagne, au Staatliche Kunstsammlungen Dresden Kupferstichkabinett, Allemagne, à la Collezione Maramotti, Reggio Emilia, Italie, à l’UCLA, Hammer Museum of Art, Los Angeles, et dans bien d'autres lieux encore. Ils ont été sélectionnés pour le Prix du dessin de la Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain 2022.

    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/C 3203/00) , 2023
    • Collage sur toile, techniques mixtes, monté sur contreplaqué
      • 49.5 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 19 1/2 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52 ×
      • 42 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 20 1/2 ×
      • 16 9/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/C 3204/00) , 2023
    • Collage sur toile, techniques mixtes, monté sur contreplaqué
      • 50 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52 ×
      • 42 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 20 1/2 ×
      • 16 9/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/H 3068/02) , 2023
    • Bois gravé imprimé sur toile
      • 140 ×
      • 120 ×
      •  cm
      /
      • 55 1/8 ×
      • 47 2/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 146 ×
      • 126 ×
      •  cm
      /
      • 57 1/2 ×
      • 49 5/8 ×
      •  in
      •  framed

    L’artiste Philemona Williamson (née en 1951) associe des récits personnels et d’autres, plus universels, dans des peintures de grand format aux couleurs vives, qui représentent des enfants et des adolescents, souvent engagés dans des situations mystérieuses. Elle peint ses personnages directement sur la toile, sans croquis préalable. De cette façon, ses tableaux deviennent des palimpsestes qui racontent leur propre histoire où, au travers des couches successives, des figures et des scènes esquissées, puis parfois abandonnées, apparaissent en transparence. Les œuvres de Williamson sont profondément ancrées dans ses souvenirs d’enfance et incluent souvent des références à des objets de collection, tels que des poupées typiques de la culture populaire américaine qui appartiennent à l’artiste. Ces œuvres sont ainsi une invitation à explorer des histoires mystérieuses et inachevées.

    Philemona Williamson a exposé dans de nombreuses institutions américaines, depuis sa première exposition personnelle au Queens Museum of Art en 1988, jusqu’à Metaphorical Narratives, au Montclair Art Museum, New Jersey, en 2017, qui couvrait ses trente années de carrière artistique. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques à travers les États-Unis, et elle a été chargée de plusieurs projets publics, notamment par la New York Metropolitan Transport Authority. En 2022, elle a été l’une des quinze lauréates du prix Anonymous Was A Woman, décerné chaque année depuis 1986 à des femmes artistes âgées de plus de 40 ans, en reconnaissance de leur travail passé et futur.

    • Philemona Williamson
    • Yellow Bed , 2023
    • Huile sur toile
      • 36.5 ×
      • 46 ×
      •  cm
      /
      • 14 3/8 ×
      • 18 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 39.5 ×
      • 50 ×
      • 6 ×
      •  cm
      /
      • 15 9/16 ×
      • 19 11/16 ×
      • 2 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Sweet Dreams , 2010
    • Huile sur toile
      • 122 ×
      • 152.5 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 48 ×
      • 60 1/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 126 ×
      • 156.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 49 5/8 ×
      • 61 5/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Everyday Invisibility , 2022
    • Huile sur papier
      • 56 ×
      • 76 ×
      •  cm
      /
      • 22 ×
      • 30 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 64 ×
      • 84 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 25 2/8 ×
      • 33 1/8 ×
      • 1 5/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Jump Down , 2021
    • Huile sur papier
      • 56 ×
      • 76 ×
      •  cm
      /
      • 22 ×
      • 30 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 64 ×
      • 84 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 25 2/8 ×
      • 33 1/8 ×
      • 1 5/8 ×
      •  in
      •  framed

    Par conviction, Xie Lei a choisi la peinture parce qu’elle lui ouvre la voie d’un langage traduisant son univers sensible et un terrain d’expérimentation pour creuser la spécificité de ce médium dans la contemporanéité. Sa pratique part du réel mais s’en échappe pour explorer des mondes équivoques, incertains, que son imaginaire transforme. La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments. Il s’attache à la complexité des évènements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions. Sa peinture récente intrigue par un entre-deux, celui du sommeil et la mort, du supplice et l’érotisme. Les couleurs sont sombres, mais mutent pour devenir lumineuses, puissantes. La touche est fluide ou plus en matière. La peinture telle que la pratique Xie Lei se singularise en délivrant une autre perception du temps : salutairement, elle propose de ralentir le regard et d’échapper aux ivresses de l’accélération et de l’immédiateté.

    Xie Lei (né en 1983 en Chine) vit et travaille à Paris depuis 2006. Il est diplômé de la CAFA de Pékin et de l’ENSBA de Paris. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions : Fondation Louis Vuitton, Paris (FR); MO.CO, Montpellier (FR); CAPC, Bordeaux (FR); Villa Noailles, Hyères (FR); Collection Lambert, Avignon (FR); MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR); Langen Foundation, Neuss (DE); Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris (FR); Fondation d’entreprise Ricard, Paris (FR). Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées, telles que Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, MAC VAL, Fondation Colas, Albertina Museum et X Museum. Xie Lei a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid et de la Fondation Boghossian à Bruxelles.

    • Xie Lei
    • Drop , 2023
    • Huile sur toile
      • 170 ×
      • 140 ×
      •  cm
      /
      • 66 15/16 ×
      • 55 1/8 ×
      •  pouces

    artgenève/sur-mesure
    24 - 28 janvier 2024
    stand A16

    Oli Epp
    Commissariat d’exposition : Nicolas Trembley

    S’inspirant des dispositifs d’expositions en vogue au XIXe siècle dans les expositions universelles ou les galeries marchandes, « artgenève/sur-mesure » réinvente le concept de foire en adoptant l’atmosphère de la fête foraine.
    Les œuvres choisies explorent la thématique des parcs d’attractions, mettant en scène des manèges, des toboggans, des panoramas trompe-l’oeil, des circuits de buggy, ainsi que des combats d’ours, la présence d’aliens et de personnages issus de contes de fée.

    Né à Londres en 1994, Oli Epp vit et travaille à Londres. Ses peintures sont autobiographiques, parfois sur le ton de la confession, de l’irrévérence et maniant fréquemment le sens tragi-comique. Oli Epp se concentre sur des situations qu’il a observées, en public et en privé, qui passent souvent inaperçues, en un éclair. Il vise à révéler la comédie ridicule de certains rituels et comportements collectifs, en les réduisant à l’essence d’une situation et en créant des silhouettes humaines simplifiées, qui se prêtent à une sorte de parodie du monde réel, à la façon des bande-dessinées. Ces avatars ont des têtes sur-dimensionnées, hermétiquement closes par l’absence de toute caractéristique faciale, au point de devenir un reflet exagéré de l’interaction humaine à l’âge du post-digital – ces figures sont bêtement isolées, mais parées d’écouteurs, de vêtements de marque et d’objets signifiants pour la consommation et la communication.
    Oli Epp utilise le langage visuel des marques et oscille entre le graphisme et les surfaces peintes pour créer une confusion optique, faisant écho à la manière dont nos vies réelles et digitales fusionnent.

    Diplômé de la City & Guilds of London Art School en 2017, Oli Epp a bénéficié de nombreux prix et résidences. En 2018, Semiose lui consacre sa première exposition personnelle en galerie.

    • Oli Epp
    • Ninth Life , 2022
    • Résine peinte