Art Paris
Stand C15

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    Art Paris
    Grand Palais, Paris (FR)
    3-6 avril 2025
    Stand C15

    Amélie Bertrand
    Hugo Capron
    Sebastien Gouju
    Aneta Kajzer
    Laurent Le Deunff
    Anne Neukamp
    Françoise Pétrovitch
    Laurent Proux
    Stefan Rinck
    Moffat Takadiwa
    Gert & Uwe Tobias
    Philemona Williamson

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Ile , 2025
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 80 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 31 1/2 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2025
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 63 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2025
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 80 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 31 1/2 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2025
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 80 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 31 1/2 ×
      •  pouces

    • Françoise Pétrovitch
    • L'Ogresse , 2021
    • Bronze
      • 61 ×
      • 48 ×
      • 24 ×
      •  cm
      /
      • 24 ×
      • 18 7/8 ×
      • 9 1/2 ×
      •  pouces

    Né en 1980 à Versailles (FR), Laurent Proux vit et travaille à Paris. En peinture ou en dessin, Laurent Proux produit une imagerie puissante et inédite, qui cherche à résoudre par des choix formels les questions soulevées par ses sujets. Qualifié par certains de réaliste en raison des objets représentés – machines industrielles, lieux de travail, corps sexualisés, etc. –, son style s’émancipe par l’exploration continuelle de solutions picturales, intégrant aberrations, télescopage de plans et couleurs artificielles, définitivement affranchies de l’opposition entre figuration et abstraction. Le corps humain est traité par fragments, exagérations et silhouettes, pour mieux le rapprocher d’un corps-machine, politisé et violenté, souvent dérangeant, parfois sentimental. Construisant l’espace de son tableau comme une scène à la lisibilité altérée, l’artiste adresse à l’attention du spectateur une énigme visuelle et intellectuelle à arpenter du regard.

    En 2025, la première exposition personnelle de Laurent Proux au sein d’une institution a lieu au Musée de l’Abbaye à Saint-Claude. Ses œuvres sont conservées parmi les collections du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) Occitanie, Limousin et Nouvelle-Aquitaine et du Fonds Municipal de la Ville de Paris (FMAC). Son travail a fait l’objet d’expositions au Mana Contemporary Chicago (US), au Shanghai Art Museum (CN), au Center for Contemporary Arts de Moscou (RU), au Musée d’art contemporain de Lyon (FR), au FRAC Limousin à Limoges (FR), au Lieu Commun à Toulouse (FR) et au Musée d'Art moderne et contemporain de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d'Olonne (FR). Laurent Proux a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (ES).

    • Laurent Proux
    • Sparrow Hills , 2025
    • Huile sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      •  pouces

    L’artiste Philemona Williamson (née en 1951) associe des récits personnels et d’autres, plus universels, dans des peintures de grand format aux couleurs vives, qui représentent des enfants et des adolescents, souvent engagés dans des situations mystérieuses. Elle peint ses personnages directement sur la toile, sans croquis préalable. De cette façon, ses tableaux deviennent des palimpsestes qui racontent leur propre histoire où, au travers des couches successives, des figures et des scènes esquissées, puis parfois abandonnées, apparaissent en transparence. Les œuvres de Williamson sont profondément ancrées dans ses souvenirs d’enfance et incluent souvent des références à des objets de collection, tels que des poupées typiques de la culture populaire américaine qui appartiennent à l’artiste. Ces œuvres sont ainsi une invitation à explorer des histoires mystérieuses et inachevées.

    Philemona Williamson a exposé dans de nombreuses institutions américaines, depuis sa première exposition personnelle au Queens Museum of Art en 1988, jusqu’à Metaphorical Narratives, au Montclair Art Museum, New Jersey, en 2017, qui couvrait ses trente années de carrière artistique. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques à travers les États-Unis, et elle a été chargée de plusieurs projets publics, notamment par la New York Metropolitan Transport Authority. En 2022, elle a été l’une des quinze lauréates du prix Anonymous Was A Woman, décerné chaque année depuis 1986 à des femmes artistes âgées de plus de 40 ans, en reconnaissance de leur travail passé et futur.

    • Philemona Williamson
    • Taking a Rest , 2024
    • Huile sur toile
      • 40.5 ×
      • 30.6 ×
      • 2 ×
      •  cm
      /
      • 16 ×
      • 12 1/16 ×
      • 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 43.5 ×
      • 33.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 17 1/8 ×
      • 13 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Water Walk , 2009
    • Huile sur toile
      • 30 ×
      • 41 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 12 ×
      • 16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 34 ×
      • 45 ×
      • 5.5 ×
      •  cm
      /
      • 13 3/8 ×
      • 17 11/16 ×
      • 2 3/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Playtime , 2024
    • Huile sur toile
      • 40.5 ×
      • 30.5 ×
      • 3.7 ×
      •  cm
      /
      • 16 ×
      • 12 ×
      • 1 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 43.5 ×
      • 33.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 17 1/8 ×
      • 13 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Walk Around , 2024
    • Huile sur toile
      • 40.7 ×
      • 30.5 ×
      • 2.3 ×
      •  cm
      /
      • 16 ×
      • 12 ×
      • 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 43.5 ×
      • 33.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 17 1/8 ×
      • 13 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d’inégalité, de post-colonialisme et d’environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présente sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représente le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL).

    • Moffat Takadiwa
    • KoreKore Handwriting III , 2023
    • Touches de clavier et têtes de brosses à dents en plastique
      • 256 ×
      • 172 ×
      •  cm
      /
      • 100 13/16 ×
      • 67 11/16 ×
      •  pouces

    Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, Amélie Bertrand (née en 1985) s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars. Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition au psychédélisme synthétique et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.

    En 2024, une exposition monographique d’Amélie Bertrand a eu lieu au Musée de l’Orangerie à Paris. L’artiste a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives au Centre d’art contemporain de la Matmut-Daniel Havis, Saint-Pierre-de-Varengeville (FR), à la Maison des arts, Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l’École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections publiques et privées du Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).

    • Amélie Bertrand
    • Swamp Invaders , 2024
    • Huile sur toile
      • 210 ×
      •  cm
      /
      • 82 11/16 ×
      •  pouces
    • Amélie Bertrand
    • Hyper Nuit, green , 2024
    • Huile sur toile
      • 180 ×
      • 130 ×
      •  cm
      /
      • 70 7/8 ×
      • 51 3/16 ×
      •  pouces

    Portant une charge critique sur le contexte médiatique de l’époque, l’art d’Anne Neukamp brouille les pistes. En dégradant et hybridant des signes de l’industrie de la communication, ses peintures vident de leur sens des symboles censés clarifier et transmettre des informations. Plus espiègles que trompeuses, elles exigent du spectateur de reconditionner complètement ses habitudes de lecture d’une image. Ainsi défamiliarisés, les motifs capitulent devant les plages de couleurs presque monochromes qui les entourent. Mélangeant des registres et des techniques très différentes – huile, tempera et acrylique – Anne Neukamp agrège sur une même toile plusieurs traditions. Les significations implicites et associations figuratives semées dans ses peintures incitent à faire confiance à l’intelligence d’une démarche conceptuelle, sans renoncer pour autant à la contemplation, au sens très premier du terme.

    Née en 1976, Anne Neukamp vit et travaille à Berlin. Résidente de l’ISCP de New York et diplômée de l’école des beaux-arts de Dresde où elle enseigne aujourd’hui, ses œuvres ont notamment été exposées au musée Léopold Hoesch à Düren et au Ludwig Museum à Budapest (2023), aux Beaux-Arts de Paris (exposition We Paint! en 2022), à l’University of the Arts | Rosenwald Wolf Gallery à Philadelphie (2018), au KW de Berlin et à la Kunstverein d’Oldenburg (2013), au Palais de Tokyo pour le cinquième Prix Jean-François Prat (2016). Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées et publiques, notamment celles du musée des beaux-arts de Rennes, du musée de Rochechouart, de la Société Générale, du Fonds de dotation Bredin-Prat et du Fonds de dotation Famille Moulin – Lafayette Anticipations.

    • Anne Neukamp
    • Check , 2024
    • Huile, tempera et acrylique sur toile
      • 80 ×
      • 60 ×
      •  cm
      /
      • 31 1/2 ×
      • 23 5/8 ×
      •  pouces
    • Anne Neukamp
    • Mirage , 2022
    • Huile, tempera et acrylique sur toile
      • 115 ×
      • 85 ×
      •  cm
      /
      • 45 1/4 ×
      • 33 7/16 ×
      •  pouces

    Sébastien Gouju manipule les signes de la culture populaire, en détournant des objets aussi communs que le pichet de vin, le palmier en pot ou les hirondelles porte-bonheur, des poncifs de l’univers domestique volontiers jugés kitsch. Usant de techniques issues de l’artisanat telles la faïence émaillée, la broderie, la dentelle et le travail du métal ou du cuir, l’artiste applique des hybridations incongrues et des télescopages de sens et de formes. Ainsi reconfigurés, les signes devenus images proposent des narrations, tantôt légères, tantôt redoutables, à la croisée du quotidien et de la fable. Posant sur les arts décoratifs un regard aussi amusé que subversif, Sébastien Gouju dynamite les qualités esthétiques du cadre de vie et des décors que l’homme moderne se fabrique.

    Les œuvres de Sébastien Gouju ont récemment fait l'objet d'expositions à l'Abbaye Royale de Fontevraud, Fontevraud (FR), au Cylop, Milly-la-Forêt (FR), à La Galerie - Centre d'art contemporain, Noisy-le-Sec (FR), à la Fondation Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue (FR), au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux (FR) au FRAC-Artothèque Limousin, Limoges (FR) et à l'Abbaye Saint André, Centre d’Art Contemporain, Meymac (FR). En 2018, Sébastien Gouju a participé au programme de Résidence d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès.
    Ses œuvres figurent parmi les collections du FRAC Alsace, Sélestat (FR), du FRAC Champagne-Ardenne, Reims (FR), du Centre national des arts plastiques (CNAP), Paris (FR), de la Collection HBK Saar, Sarrebrück (DE), de la Collection de la ville de Dudelange (LU), du Musée de l'image, Épinal (FR), de la Fondation Colas, Paris (FR) et des artothèques de Pessac, Caen, Auxerre et Strasbourg (FR).

    • Sébastien Gouju
    • Pies , 2017
    • Faïence émaillée - 3 éléments
      • 13 ×
      • 50 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 5 1/8 ×
      • 19 11/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      • 25 ×
      • 42 ×
      • 12 ×
      •  cm
      /
      • 9 13/16 ×
      • 16 9/16 ×
      • 4 3/4 ×
      •  pouces
      • 26 ×
      • 52 ×
      • 13 ×
      •  cm
      /
      • 10 1/4 ×
      • 20 1/2 ×
      • 5 1/8 ×
      •  pouces

    Issu d'une formation d'imprimeur, Hugo Capron décline en peinture le plaisir de reproduire une même image dans de longues séries qui cherchent à épuiser toutes les possibilités de variation. Ses tableaux sont généralement réalisés d'un seul jet et sans repentir, mais reposent néanmoins sur des équations techniques de précision. Longtemps intéressé par les correspondances entre un volume de peinture et une surface de toile à recouvrir, son retour de la villa Kujoyama en 2019 a amené un point de rupture. Ses œuvres ont commencé à représenter des sujets souvent classiques et anonymes, empruntés à l'histoire de l'estampe et à celle de la peinture.

    Les palettes d'Hugo Capron résultent de fines investigations chez des fournisseurs du monde entier à la recherche des nuances les plus justes. Sur la toile, elles se révèlent dans une gamme de matières, de jus et de surépaisseurs lumineuses qui font valoir la vitesse de l'exécution. Le geste est quasiment calligraphique, c'est une mêlée de virgules et de boucles.

    Hugo Capron (né en 1989), vit et travaille à Dijon (FR). Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d'Art et de Design de Dijon. En 2021, il est le lauréat de la 8ème édition de la Bourse Révélation Emerige. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions collectives et individuelles à l’Hôtel des Arts, Toulon (FR), au Centre Régional d’Art Contemporain de Montbéliard (FR), à la Collection Yvon Lambert, Avignon (FR), au Frac Bourgogne, Dijon (FR) et au Consortium, Dijon (FR). Ses œuvres figurent dans diverses collections privées et institutionnelles françaises et internationales.


    • Hugo Capron
    • Feu d'artifice (Flamingo) , 2024
    • Huile sur toile
      • 180 ×
      • 180 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 70 7/8 ×
      • 70 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces

    Les sculptures de Laurent Le Deunff trompent l’œil par l’écart entre les matériaux et l’objet représenté, avec un goût prononcé pour les techniques populaires issues des arts & crafts et les artifices de décor. La modestie du papier mâché et des ongles cohabitent avec la noblesse du bronze et du bois de cerf, la rareté des coprolithes de dinosaures avec le prosaïsme de la rocaille de ciment. La méticulosité et le sens de l’observation de Le Deunff s’exercent aussi dans des séries de dessins – coïts d’animaux, relevés d’empreintes de monstres imaginaires ou chats d’artistes – dans lesquelles il explore l’animalité dans un récit ouvert à l’imagination. Dauphins, limaces, hippocampes ou ours, son bestiaire réunit nombre de créatures, sans hiérarchie de règne. L’humain n’est pas exclu de l’histoire, une forme de primitivité archétypale est réactivée : phallus préhistorique, totems, gris-gris ramènent la civilisation à ses plus belles origines.

    Les œuvres de Laurent Le Deunff ont récemment fait l’objet d’expositions à la Biennale Gherdëina, Val Gardena, Dolomites (IT), au Portique, Le Havre (FR), au MASC, Sables d’Olonne (FR), au MRAC Occitanie, Sérignan (FR), à La Halle des Bouchers, Vienne (FR), au Carré Scène nationale, Château-Gontier (FR), au Artspace Boan, Séoul (KR), au Museum Beelden aan Zee, La Haye (NL), au PAV Parco Arte Vivente, Turin (IT), à LAMAG, Municipal Art Gallery, Los Angeles (US), au MOCO, Montpellier (FR), au Musée d’Art Moderne Paris (FR) et dans de nombreux FRAC. Ses œuvres figurent parmi les collections du Musée d’Art Moderne, Paris (FR), du Fonds d’art contemporain - Paris Collection (FR), du MRAC Occitanie, Sérignan (FR), du CAPC, Bordeaux (FR), et dans les collections des FRAC de Paris, Bordeaux, Limoges et Caen (FR).

    • Laurent Le Deunff
    • Marmotte , 2025
    • Rusticage
      • 97 ×
      • 120 ×
      • 50 ×
      •  cm
      /
      • 38 3/16 ×
      • 47 1/4 ×
      • 19 11/16 ×
      •  pouces

    Gert et Uwe Tobias font revivre un large éventail de techniques traditionnelles de fabrication d'images – gravure sur bois, bas-relief, dessin à la machine à écrire, aquarelle, gouache, céramique, dentelle – qu’ils revivifient à l’aune de techniques contemporaines. Leur pratique artistique est principalement influencée par les mythes, costumes, artisanat et motifs vernaculaires de leur Transylvanie natale, subvertis et fusionnés à des motifs issus de la culture populaire, de l'art abstrait et du graphisme contemporain. De ce riche lexique pictural, ils tirent une œuvre variée où récits légendaires, figures carnavalesques et éléments archaïques sont soumis à des opérations de métamorphoses sans cesse renouvelées.

    Nés en 1973 en Roumanie, les frères jumeaux Gert et Uwe Tobias développent une pratique collaborative depuis 2001. Produite à quatre mains interchangeables, leur œuvre témoigne de la parfaite symbiose de chacun de leurs gestes, tendu vers un dessein commun. Ils vivent à Cologne en Allemagne. Leurs récentes expositions personnelles se sont tenues au Museum of Modern Art, New York, au Sprengel Museum à Hanovre, Allemagne, à la Pinakothek der Moderne, Munich, au Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique, à la Whitechapel Gallery, Londres, au Kunstmuseum Ravensburg, Allemagne, au Staatliche Kunstsammlungen Dresden Kupferstichkabinett, Allemagne, à la Collezione Maramotti, Reggio Emilia, Italie, à l’UCLA, Hammer Museum of Art, Los Angeles, et dans bien d'autres lieux encore. Ils ont été sélectionnés pour le Prix du dessin de la Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain 2022.

    • Gert & Uwe Tobias
    • The Vigil , 2022
    • Bois gravé imprimé sur toile
      • 200 ×
      • 168 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 66 1/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 205 ×
      • 173 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 80 11/16 ×
      • 68 1/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • What Is Not But Could Be If , 2021
    • Bois gravé imprimé sur toile
      • 200 ×
      • 168 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 66 1/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 205 ×
      • 173 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 80 11/16 ×
      • 68 1/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.

    Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.

    Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.

    • Stefan Rinck
    • Wild Vera , 2024
    • Grès
      • 26 ×
      • 23 ×
      • 15 ×
      •  cm
      /
      • 10 1/4 ×
      • 9 1/16 ×
      • 5 7/8 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Dealer , 2024
    • Grès
      • 70 ×
      • 30 ×
      • 25 ×
      •  cm
      /
      • 27 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      • 9 13/16 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Mistral Boys , 2021
    • Grès
      • 230 ×
      • 80 ×
      • 65 ×
      •  cm
      /
      • 90 1/2 ×
      • 31 1/2 ×
      • 25 5/8 ×
      •  pouces

    Plus abstraite que CoBrA, plus colorée que Joyce Pensato, assurément rangée du côté de la bad painting, la peinture d’Aneta Kajzer échappe aux concepts normatifs de l'image, alterne entre gravité et humour, se risque au balancement entre beauté et laideur. À travers ses figures déformées, diverses et contradictoires, certaines préoccupations sociales de l’artiste se décèlent : qu’importe si les choses restent en suspens, pourvu qu’elles existent. Le processus démarre par un choix de couleurs et de mouvements, dont émergent des formes d'abord transitoires, en constante évolution, avant de se fixer par la suite en figures. Dans un dialogue permanent avec les motifs qui se présentent sur sa toile, Kajzer alterne les gestes planifiés et les gestes intuitifs. Elle produit des situations très conflictuelles entre figuration et abstraction et réunit des oppositions formelles. Souvent, une virgule de peinture bien ponctuée résout l’ensemble du tableau, tirant profit du phénomène de pareïdolie et d’associations suggestives.

    Née en 1989 à Katowice en Pologne, Aneta Kajzer vit et travaille à Berlin. Elle est diplômée de l’école d’art de Mayence et a résidé au Künstlerhaus Bethanien de Berlin. Elle a participé au Goldrausch Künstlerinnenprojekt, un programme réputé de soutien aux femmes. Ses œuvres sont régulièrement présentées, en particulier dans des expositions consacrées à la relève de la peinture allemande, à l’instar de Now ! Painting in Germany Today conjointement exposée au Deichtorhallen Hamburg, Kunstmuseum de Bonn, Kunstsammlung de Chemnitz et Museum Wiesbaden en 2019-2020. Des expositions individuelles lui ont été consacrées notamment à la galerie Conrads à Düsseldorf, au Künstlerhaus Bethanien ou à l’Institut für moderne Kunst à Nuremberg.

    • Aneta Kajzer
    • Winter Blues , 2024
    • Huile sur toile
      • 90 ×
      • 70 ×
      •  cm
      /
      • 35 7/16 ×
      • 27 9/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 93.5 ×
      • 73.5 ×
      • 4.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 13/16 ×
      • 28 15/16 ×
      • 1 3/4 ×
      •  in
      •  framed
    • Aneta Kajzer
    • Wo Licht ist, ist auch Schatten , 2023
    • Huile sur toile
      • 90 ×
      • 70 ×
      •  cm
      /
      • 35 7/16 ×
      • 27 9/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 93.5 ×
      • 73.5 ×
      • 4.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 13/16 ×
      • 28 15/16 ×
      • 1 3/4 ×
      •  in
      •  framed