Art Gstaad

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    Art Gstaad
    14 - 16 février 2025

    Anthony Cudahy
    Drew Dodge
    Françoise Pétrovitch
    Stefan Rinck
    Philemona Williamson

    Anthony Cudahy hybride dans ses peintures des références très diverses : chefs-d’œuvre de l’histoire de l'art, archives queer, iconographie gay, récits personnel et familial. S’inspirant de photographies qu’il décompose d’un tableau à un autre dans une logique de séries, Cudahy incorpore les images dans une chaîne de transformations, qu’il recharge d’affects et de pensées à chaque nouvelle itération. Fleurs, attitudes amoureuses, portraits d’éphèbes, son répertoire explore les registres du romantique, de la tendresse et de l’intime.

    Au milieu de compositions complexes, la figure humaine émerge comme centrale, captée dans des situations ambiguës et des ruptures narratives. Silencieuse, comme suspendue, la peinture de Cudahy procède d’une dramaturgie. La recherche d’individualisation s’exerce dans le dessin délicat des visages, tandis que le corps ou l’environnement sont brossés énergiquement, par larges aplats abstraits. Les aberrations chromatiques et les contrastes tranchants de couleurs acides forment un déséquilibre et unissent des contradictions en apparence irréconciliables.

    Anthony Cudahy est diplômé du Hunter College en 2020. Sa première exposition personnelle au sein d’une institution européenne est organisée au Musée des beaux-arts de Dole en 2023, tandis que le Ogunquit Museum of American Art présente en 2024 sa première exposition institutionnelle aux États-Unis. Il a participé à de nombreuses expositions à travers les États-Unis et au Royaume-Uni, notamment à 1969 Gallery (New York), à Deli Gallery (New York), à Farewell Books (Austin, Texas). Ses œuvres ont été incluses dans des expositions de groupe à la galerie Perrotin (New York), chez Hales (New York) et à Pace Gallery (Hong Kong), entre autres.

    • Anthony Cudahy
    • Holding a lion (Bayeux strip) (19) , 2024
    • Crayon de couleur et acrylique sur papier
      • 76.5 ×
      • 57 ×
      •  cm
      /
      • 30 1/8 ×
      • 22 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 92 ×
      • 71 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 27 15/16 ×
      • 1 ×
      •  in
      •  framed
    • Anthony Cudahy
    • Dreamer and Hellmouth II (16) , 2024
    • Crayon de couleur et acrylique sur papier
      • 76.5 ×
      • 57 ×
      •  cm
      /
      • 30 1/8 ×
      • 22 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 92 ×
      • 71 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 27 15/16 ×
      • 1 ×
      •  in
      •  framed
    • Anthony Cudahy
    • Three entwined (skull and fern) (5) , 2024
    • Crayon de couleur et acrylique sur papier
      • 76.5 ×
      • 57 ×
      •  cm
      /
      • 30 1/8 ×
      • 22 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 92 ×
      • 71 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 27 15/16 ×
      • 1 ×
      •  in
      •  framed

    Dans les tableaux de Drew Dodge, des personnages mi-humains mi-canins sont souvent engagés dans des activités suggestives, au clair de lune, dans des paysages désertiques, ou dans un ranch. Un sentiment de tendresse et un érotisme étrange se dégagent des rapports physiques entre les êtres et les objets. En adoucissant la texture hérissée de ses créatures colorées, Dodge crée un équilibre entre le chaos, l’extase, la douleur et le plaisir. Trois traditions sont réunies dans ces œuvres virtuoses : la peinture religieuse de la Renaissance européenne, sa forte structuration de l’espace pictural et sa façon d’entremêler les corps ; la mystique américaine du désert et son puissant symbolisme ; le cartoon et son étrange et séduisante confusion entre les personnages animaux et humains.
     
    Drew Dodge (né en 2001 à Monterey, Californie) vit et travaille à Brooklyn, New York. Il vient d’obtenir son Bachelor of Fine Arts à la Rhode Island School of Art and Design à Providence. Son travail a déjà été acclamé et présenté dans plusieurs expositions aux États-Unis et en Europe.

    • Drew Dodge
    • Pandora , 2024
    • Huile sur toile
      • 122.5 ×
      • 152.5 ×
      • 3.2 ×
      •  cm
      /
      • 48 1/4 ×
      • 60 1/16 ×
      • 1 1/4 ×
      •  pouces
    • Drew Dodge
    • Oar , 2024
    • Huile sur toile
      • 198 ×
      • 122 ×
      •  cm
      /
      • 78 ×
      • 48 ×
      •  pouces
      • 201 ×
      • 125 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 79 1/8 ×
      • 49 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Fumeur , 2018
    • Lavis d'encre sur papier
      • 80 ×
      • 60 ×
      •  cm
      /
      • 31 1/2 ×
      • 23 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 92 ×
      • 72 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 28 3/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Françoise Pétrovitch
    • Vanité , 2022
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 47 2/8 ×
      • 63 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 137 ×
      • 176 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 53 15/16 ×
      • 69 5/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.

    Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.

    Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.

    • Stefan Rinck
    • Taz , 2023
    • Diabase
      • 60 ×
      • 40 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 23 5/8 ×
      • 15 3/4 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Therapists Wife , 2024
    • Marbre
      • 122.5 ×
      • 32 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 48 1/4 ×
      • 12 5/8 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Maskierter Hase , 2023
    • Diabase
      • 38 ×
      • 25 ×
      • 18 ×
      •  cm
      /
      • 14 15/16 ×
      • 9 13/16 ×
      • 7 1/16 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Hegel , 2021
    • Grès
      • 125 ×
      • 60 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 4921 2/8 ×
      • 23 5/8 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces

    L’artiste Philemona Williamson (née en 1951) associe des récits personnels et d’autres, plus universels, dans des peintures de grand format aux couleurs vives, qui représentent des enfants et des adolescents, souvent engagés dans des situations mystérieuses. Elle peint ses personnages directement sur la toile, sans croquis préalable. De cette façon, ses tableaux deviennent des palimpsestes qui racontent leur propre histoire où, au travers des couches successives, des figures et des scènes esquissées, puis parfois abandonnées, apparaissent en transparence. Les œuvres de Williamson sont profondément ancrées dans ses souvenirs d’enfance et incluent souvent des références à des objets de collection, tels que des poupées typiques de la culture populaire américaine qui appartiennent à l’artiste. Ces œuvres sont ainsi une invitation à explorer des histoires mystérieuses et inachevées.

    Philemona Williamson a exposé dans de nombreuses institutions américaines, depuis sa première exposition personnelle au Queens Museum of Art en 1988, jusqu’à Metaphorical Narratives, au Montclair Art Museum, New Jersey, en 2017, qui couvrait ses trente années de carrière artistique. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques à travers les États-Unis, et elle a été chargée de plusieurs projets publics, notamment par la New York Metropolitan Transport Authority. En 2022, elle a été l’une des quinze lauréates du prix Anonymous Was A Woman, décerné chaque année depuis 1986 à des femmes artistes âgées de plus de 40 ans, en reconnaissance de leur travail passé et futur.

    • Philemona Williamson
    • Walk Around , 2024
    • Huile sur toile
      • 40.7 ×
      • 30.5 ×
      • 2.3 ×
      •  cm
      /
      • 16 ×
      • 12 ×
      • 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 43.5 ×
      • 33.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 17 1/8 ×
      • 13 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Philemona Williamson
    • Stored Memory , 2024
    • Huile sur toile
      • 40.7 ×
      • 30.6 ×
      • 2.2 ×
      •  cm
      /
      • 16 ×
      • 12 1/16 ×
      • 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 43.5 ×
      • 33.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 17 1/8 ×
      • 13 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed