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Art Basel Paris
Stand H16

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    Art Basel Paris
    Programme Public : Stefan Rinck
    Avenue Winston Churchill
    21 - 26 octobre 2025

    Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.

    Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.

    Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.


    • Stefan Rinck
    • Camarilla in Disguise , 2025
    • Grès
      • 295 ×
      • 170 ×
      • 200 ×
      •  cm
      /
      • 116 1/8 ×
      • 66 15/16 ×
      • 78 3/4 ×
      •  pouces

    Art Basel Paris
    Stand H16
    Grand Palais
    24 - 26 octobre 2025

    avec Françoise Pétrovitch
    Laurent Proux
    Moffat Takadiwa
    Xie Lei

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d’inégalité, de post-colonialisme et d’environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présente sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représente le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL).

    • Moffat Takadiwa
    • Clean teeth , 2025
    • Têtes de brosse à dent, Touches de clavier d'ordinateur, boutons de vêtement en métal
      • 140 ×
      • 188 ×
      • 10 ×
      •  cm
      /
      • 55 1/8 ×
      • 74 ×
      • 3 15/16 ×
      •  pouces
    • Moffat Takadiwa
    • Pasi panodya / Earth consumes , 2025
    • Têtes de brosse à dent, touches de clavier d'ordinateur, bouchons de tube de dentifrice
      • 130 ×
      • 160 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 51 3/16 ×
      • 63 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces
    • Moffat Takadiwa
    • Future cars , 2025
    • Tête de brosse à dent en plastique, touches de clavier en plastique, boutons de vêtement
      • 165 ×
      • 205 ×
      • 12 ×
      •  cm
      /
      • 64 15/16 ×
      • 80 11/16 ×
      • 4 3/4 ×
      •  pouces

    Par conviction, Xie Lei a choisi la peinture parce qu’elle lui ouvre la voie d’un langage traduisant son univers sensible et un terrain d’expérimentation pour creuser la spécificité de ce médium dans la contemporanéité. Sa pratique part du réel mais s’en échappe pour explorer des mondes équivoques, incertains, que son imaginaire transforme. La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments. Il s’attache à la complexité des évènements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions. Sa peinture récente intrigue par un entre-deux, celui du sommeil et la mort, du supplice et l’érotisme. Les couleurs sont sombres, mais mutent pour devenir lumineuses, puissantes. La touche est fluide ou plus en matière. La peinture telle que la pratique Xie Lei se singularise en délivrant une autre perception du temps : salutairement, elle propose de ralentir le regard et d’échapper aux ivresses de l’accélération et de l’immédiateté.

    Xie Lei (né en 1983 en Chine) vit et travaille à Paris depuis 2006. Il est diplômé de la CAFA de Pékin et de l’ENSBA de Paris. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions : Fondation Louis Vuitton, Paris (FR); MO.CO, Montpellier (FR); CAPC, Bordeaux (FR); Villa Noailles, Hyères (FR); Collection Lambert, Avignon (FR); MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR); Langen Foundation, Neuss (DE); Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris (FR); Fondation d’entreprise Ricard, Paris (FR). Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées, telles que Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, MAC VAL, Albertina Museum et X Museum. Xie Lei a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (2020-2021), et résident de la Villa Médicis à Rome (2024). Il est nommé au Prix Marcel Duchamp 2025.

    • Xie Lei
    • Fábula I , 2025
    • Huile sur toile
      • 50 ×
      • 65 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 25 9/16 ×
      •  pouces
    • Xie Lei
    • Fábula II , 2025
    • Huile sur toile
      • 50 ×
      • 65 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 25 9/16 ×
      •  pouces

    • Xie Lei
    • Fábula IV , 2025
    • Huile sur toile
      • 50 ×
      • 65 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 25 9/16 ×
      •  pouces
    • Xie Lei
    • Fábula III , 2025
    • Huile sur toile
      • 50 ×
      • 65 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 25 9/16 ×
      •  pouces
    • Xie Lei
    • Fábula V , 2025
    • Huile sur toile
      • 50 ×
      • 65 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 25 9/16 ×
      •  pouces

    Né en 1980 à Versailles (FR), Laurent Proux vit et travaille à Paris. En peinture ou en dessin, Laurent Proux produit une imagerie puissante et inédite, qui cherche à résoudre par des choix formels les questions soulevées par ses sujets. Qualifié par certains de réaliste en raison des objets représentés – machines industrielles, lieux de travail, corps sexualisés, etc. –, son style s’émancipe par l’exploration continuelle de solutions picturales, intégrant aberrations, télescopage de plans et couleurs artificielles, définitivement affranchies de l’opposition entre figuration et abstraction. Le corps humain est traité par fragments, exagérations et silhouettes, pour mieux le rapprocher d’un corps-machine, politisé et violenté, souvent dérangeant, parfois sentimental. Construisant l’espace de son tableau comme une scène à la lisibilité altérée, l’artiste adresse à l’attention du spectateur une énigme visuelle et intellectuelle à arpenter du regard.

    En 2025, la première exposition personnelle de Laurent Proux au sein d’une institution a lieu au Musée de l’Abbaye à Saint-Claude. Ses œuvres sont conservées parmi les collections du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) Occitanie, Limousin et Nouvelle-Aquitaine et du Fonds Municipal de la Ville de Paris (FMAC). Son travail a fait l’objet d’expositions au Mana Contemporary Chicago (US), au Shanghai Art Museum (CN), au Center for Contemporary Arts de Moscou (RU), au Musée d’art contemporain de Lyon (FR), au FRAC Limousin à Limoges (FR), au Lieu Commun à Toulouse (FR) et au Musée d'Art moderne et contemporain de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d'Olonne (FR). Laurent Proux a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (ES).

    • Laurent Proux
    • Out of the Blue , 2025
    • Huile sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces
    • Laurent Proux
    • Lovers on a Cliff , 2025
    • Huile sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces
    • Laurent Proux
    • As Strange As What I See , 2024
    • Huile sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      •  pouces

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Sentinelle , 2025
    • Bronze
      • 41 ×
      • 20 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 16 1/8 ×
      • 7 7/8 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces
    • 1/8 + 4 AP
    • Françoise Pétrovitch
    • Cavalière , 2025
    • Bronze
      • 49 ×
      • 26 ×
      • 14.5 ×
      •  cm
      /
      • 19 5/16 ×
      • 10 1/4 ×
      • 5 11/16 ×
      •  pouces
    • 1/8 + 4 AP
    • Françoise Pétrovitch
    • Coiffer , 2024
    • Bronze
      • 23.5 ×
      • 25 ×
      • 22 ×
      •  cm
      /
      • 9 1/4 ×
      • 9 13/16 ×
      • 8 11/16 ×
      •  pouces
    • 1/8
    • Françoise Pétrovitch
    • Dans mes mains , 2024
    • Bronze
      • 34 ×
      • 21.5 ×
      • 26.5 ×
      •  cm
      /
      • 13 3/8 ×
      • 8 7/16 ×
      • 10 7/16 ×
      •  pouces
    • 6/8