To learn more about available works, please provide your contact information
Peintre née en 1985, Amélie Bertrand est repérée dès sa sortie de l’École des Beaux-Arts de Marseille. Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, l’artiste s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars.
Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. “Je n'entreprends jamais de créer des espaces réels, uniquement des espaces peints.” Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition de la peinture au psychédélisme synthétique. Elle décape la peinture avec ses perspectives artificielles et ses cocktails de couleurs sirupeux, et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.
Une exposition personnelle d’Amélie Bertrand a lieu actuellement au Musée de l’Orangerie à Paris. Son travail a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives au Centre d’art contemporain de la Matmut-Daniel Havis, Saint-Pierre-de-Varengeville (FR), à la Maison des arts, Centre d'art contemporain de Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l'École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), de la collection Thyssen-Bornemisza du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).
- Amélie Bertrand
- Swamp Invaders , 2024
- Huile sur toile
-
- 210 × cm
- 82 11/16 × pouces
- Amélie Bertrand
- Hyper Nuit, yellow , 2024
- Huile sur toile
-
- 180 ×
- 130 × cm
- 70 7/8 ×
- 51 3/16 × pouces
- Amélie Bertrand
- Hush , 2024
- Huile sur toile
-
- 70 ×
- 60 × cm
- 27 9/16 ×
- 23 5/8 × pouces
- Amélie Bertrand
- Green Light Pastures , 2024
- Huile sur toile
-
- 70 ×
- 60 × cm
- 27 9/16 ×
- 23 5/8 × pouces
Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.
Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2025, des expositions monographiques lui sont consacrées au Musée Jenisch Vevey et au Musée Marmottan Monet. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.
- Françoise Pétrovitch
- Tenir , 2024
- Grès émaillé
-
- 73 ×
- 46 ×
- 30 × cm
- 28 3/4 ×
- 18 1/8 ×
- 11 13/16 × pouces
- Françoise Pétrovitch
- Sur un os , 2024
- Bronze
-
- 240 ×
- 48 ×
- 33 × cm
- 94 1/2 ×
- 18 7/8 ×
- 13 × pouces
- 6 ×
- 70 × cm
- 2 3/8 ×
- 27 9/16 × pouces
Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.
Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d’inégalité, de post-colonialisme et d’environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.
Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présente sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représente le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL).
- Moffat Takadiwa
- Age of Exploration , 2024
- Touches de clavier et tête de brosse à dents en plastique
-
- 110 ×
- 240 ×
- 5 × cm
- 43 5/16 ×
- 94 1/2 ×
- 1 15/16 × pouces
- Moffat Takadiwa
- Round trip/ Kuenda nekufzoka , 2024
- Touches de clavier et attaches de sac en plastique
-
- 110 ×
- 210 ×
- 10 × cm
- 43 5/16 ×
- 82 11/16 ×
- 3 15/16 × pouces
Gert et Uwe Tobias font revivre un large éventail de techniques traditionnelles de fabrication d'images – gravure sur bois, bas-relief, dessin à la machine à écrire, aquarelle, gouache, céramique, dentelle – qu’ils revivifient à l’aune de techniques contemporaines. Leur pratique artistique est principalement influencée par les mythes, costumes, artisanat et motifs vernaculaires de leur Transylvanie natale, subvertis et fusionnés à des motifs issus de la culture populaire, de l'art abstrait et du graphisme contemporain. De ce riche lexique pictural, ils tirent une œuvre variée où récits légendaires, figures carnavalesques et éléments archaïques sont soumis à des opérations de métamorphoses sans cesse renouvelées.
Nés en 1973 en Roumanie, les frères jumeaux Gert et Uwe Tobias développent une pratique collaborative depuis 2001. Produite à quatre mains interchangeables, leur œuvre témoigne de la parfaite symbiose de chacun de leurs gestes, tendu vers un dessein commun. Ils vivent à Cologne en Allemagne. Leurs récentes expositions personnelles se sont tenues au Museum of Modern Art, New York, au Sprengel Museum à Hanovre, Allemagne, à la Pinakothek der Moderne, Munich, au Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique, à la Whitechapel Gallery, Londres, au Kunstmuseum Ravensburg, Allemagne, au Staatliche Kunstsammlungen Dresden Kupferstichkabinett, Allemagne, à la Collezione Maramotti, Reggio Emilia, Italie, à l’UCLA, Hammer Museum of Art, Los Angeles, et dans bien d'autres lieux encore. Ils ont été sélectionnés pour le Prix du dessin de la Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain 2022.
- Gert & Uwe Tobias
- Serotonin , 2019
- Acrylique sur toile
-
- 195 ×
- 165 × cm
- 76 3/4 ×
- 64 15/16 × pouces
- Gert & Uwe Tobias
- Auf und ab , 2020
- Acrylique sur toile
-
- 195 ×
- 165 × cm
- 76 3/4 ×
- 64 15/16 × pouces
- Gert & Uwe Tobias
- Untitled , 2017
- Bois gravé imprimé sur toile
-
- 140 ×
- 120 × cm
- 55 1/8 ×
- 47 1/4 × pouces
- non encadré
- 150 ×
- 130 × cm
- 59 1/16 ×
- 51 3/16 × in
- framed
Par conviction, Xie Lei a choisi la peinture parce qu’elle lui ouvre la voie d’un langage traduisant son univers sensible et un terrain d’expérimentation pour creuser la spécificité de ce médium dans la contemporanéité. Sa pratique part du réel mais s’en échappe pour explorer des mondes équivoques, incertains, que son imaginaire transforme. La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments. Il s’attache à la complexité des évènements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions. Sa peinture récente intrigue par un entre-deux, celui du sommeil et la mort, du supplice et l’érotisme. Les couleurs sont sombres, mais mutent pour devenir lumineuses, puissantes. La touche est fluide ou plus en matière. La peinture telle que la pratique Xie Lei se singularise en délivrant une autre perception du temps : salutairement, elle propose de ralentir le regard et d’échapper aux ivresses de l’accélération et de l’immédiateté.
Xie Lei (né en 1983 en Chine) vit et travaille à Paris depuis 2006. Il est diplômé de la CAFA de Pékin et de l’ENSBA de Paris. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions : Fondation Louis Vuitton, Paris (FR); MO.CO, Montpellier (FR); CAPC, Bordeaux (FR); Villa Noailles, Hyères (FR); Collection Lambert, Avignon (FR); MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR); Langen Foundation, Neuss (DE); Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris (FR); Fondation d’entreprise Ricard, Paris (FR). Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées, telles que Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, MAC VAL, Albertina Museum et X Museum. Xie Lei a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (2020-2021), et résident de la Villa Médicis à Rome (2024).
- Xie Lei
- Inception I , 2024
- Huile sur toile
-
- 205 ×
- 160 × cm
- 80 11/16 ×
- 63 × pouces
- non encadré
- 207.5 ×
- 162.5 ×
- 6 × cm
- 81 11/16 ×
- 64 ×
- 2 3/8 × in
- framed
- Xie Lei
- Inception II , 2024
- Huile sur toile
-
- 205 ×
- 160 × cm
- 80 11/16 ×
- 63 × pouces
- non encadré
- 207.5 ×
- 162.5 ×
- 6 × cm
- 81 11/16 ×
- 64 ×
- 2 3/8 × in
- framed