Piero Gilardi est né en 1942 à Turin où il vit et travaille. Co-fondateur de l'Arte Povera et précurseur d’un art écologique, Piero Gilardi prône un «art habitable» et émotionnel, inséparable de la vie. Ses «tapis-nature» recréent des morceaux de paysage en mousse polyuréthane. Il en interrompt douze ans la production pour se consacrer à un art relationnel et à des actions militantes. Adepte d'une écologie sociale et artistique, il fonde en 2008 le Parc d'art vivant de Turin. Les installations multimédia intègrent sa production dès la fin des années 1980.

En 2017, l’Œuvre de Piero Gilardi a fait l’objet d’une importante rétrospective au MAXXI de Rome. De récentes expositions monographiques lui ont été consacrées au GAM Galleria d’Arte Moderna, Turin, 2016, au Nottingham Contemporary, Nottingham, 2013, au Van Abbemuseum, Eindhoven, 2012, au Castello di Rivoli, Turin, 2012, au CCC-Centre de création contemporaine de Tours (2010).


Abraham Poincheval est née en 1972, il vit et travaille à Marseille. Abraham Poincheval est un explorateur insatiable. Qu’il s’agisse de traverser les Alpes en poussant une capsule qui lui sert d’abri ou de s’enfermer une semaine dans un rocher, ses expéditions – itinérantes ou statiques – nécessitent un engagement total du corps. Les sculptures habitables que l’artiste conçoit sont des laboratoires au moyen desquels il fait l’expérience du temps, de l’enfermement ou de l’immobilité. Elles sont l’enveloppe qui accueille le performeur, l’objet qui perturbe le paysage et qui existe à travers les récits des témoins.

En 2017, Abraham Poincheval fait l’objet d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo, y réalisant deux performances de plusieurs semaines (Pierre et Œuf) le conduisant à expérimenter le règne minéral et animal. Ses oeuvres et performances ont été récemment exposées au Musée d’art du Valais, Sion (CH), 2017, au Frac Paca, Marseille 2016, à l’IAC de Villeurbane, 2016,  au Musée de la Chasse et de la Nature (2014), au Palais de Tokyo à l'occasion de l'exposition INSIDE (2014), au Musée Gassendi de Dignes-les-Bains (2014) en autres.  


Salvatore Arancio est né en 1974, il vit et travaille à Londres. Son œuvre met en tension le potentiel des images. Utilisant autant la photogravure, le collage, la sculpture que la vidéo, il s’inspire de la nature et de la science pour mieux les sublimer et créer des paysages, à la fois inquiétants et évocateurs. Les œuvres de Salvatore Arancio témoignent d’un intérêt certain pour le biomorphisme et convoquent volontiers science et mysticisme.

En 2018, La Whitechapel Gallery à Londres lui consacrera une exposition monographique. En 2017, Salvatore Arancio participe à la 57ème Biennale de Venise dans l’exposition Viva Arte Viva. Ses œuvres et performances ont récemment fait l’objet d’expositions personnelles à la galerie Federica Schiavo, Rome et Milan, 2017, à la Kunsthalle Winterthur, Winterthur,  2016, au Camden Art Center, Londres, 2015, et au Centre d’art contemporain La Halle des bouchers, Vienne, 2015