Paris+ par Art Basel
stand E12

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    Peintre née en 1985, Amélie Bertrand est repérée dès sa sortie de l’École des Beaux-Arts de Marseille. Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, l’artiste s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars.
    Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage, camouflage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. “Je n'entreprends jamais de créer des espaces réels, uniquement des espaces peints.” Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition de la peinture au psychédélisme synthétique. Elle décape la peinture avec ses perspectives artificielles et ses cocktails de couleurs sirupeux, et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.

    Son travail a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives à la Maison des arts, Centre d'art contemporain de Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l'École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).

    • Amélie Bertrand
    • The Lost Entrance , 2023
    • Huile sur toile
      • 180 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 70 7/8 ×
      • 63 ×
      •  pouces

    Anthony Cudahy hybride dans ses peintures des références très diverses : chefs-d’œuvre de l’histoire de l'art, archives queer, iconographie gay, récits personnel et familial. S’inspirant de photographies qu’il décompose d’un tableau à un autre dans une logique de séries, Cudahy incorpore les images dans une chaîne de transformations, qu’il recharge d’affects et de pensées à chaque nouvelle itération. Fleurs, attitudes amoureuses, portraits d’éphèbes, son répertoire explore les registres du romantique, de la tendresse et de l’intime.

    Au milieu de compositions complexes, la figure humaine émerge comme centrale, captée dans des situations ambiguës et des ruptures narratives. Silencieuse, comme suspendue, la peinture de Cudahy procède d’une dramaturgie. La recherche d’individualisation s’exerce dans le dessin délicat des visages, tandis que le corps ou l’environnement sont brossés énergiquement, par larges aplats abstraits. Les aberrations chromatiques et les contrastes tranchants de couleurs acides forment un déséquilibre et unissent des contradictions en apparence irréconciliables.
     
    Né en Floride en 1989, Anthony Cudahy vit et travaille à Brooklyn, New York. Il est diplômé du Hunter College en 2020. Actif au sein de divers collectifs et auteur prolifique de livres d’artiste, il co-dirige un projet éditorial nommé « Slow Youth » et organise régulièrement des projets de groupe. Il a participé à de nombreuses expositions à travers les États-Unis et au Royaume-Uni, notamment à 1969 Gallery (New York), à Deli Gallery (New York), à Farewell Books (Austin, Texas). Ses œuvres ont été incluses dans des expositions de groupe à la galerie Perrotin (New York), chez Hales (New York) et à l’Athens Institute for Contemporary Art, (Georgie, USA), entre autres.

    • Anthony Cudahy
    • Ian (Sliver) , 2023
    • Huile sur toile
      • 152 ×
      • 61 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 60 ×
      • 24 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces
    • Anthony Cudahy
    • Death flower , 2022
    • Diptyque - Crayon de couleur sur papier
      • 26 ×
      • 20 ×
      •  cm
      /
      • 10 2/8 ×
      • 7 7/8 ×
      •  pouces
      • 67.5 ×
      • 37.5 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 26 5/8 ×
      • 14 6/8 ×
      • 1 ×
      •  in
      •  framed

    Né à Londres en 1994, Oli Epp vit et travaille à Londres. Ses peintures sont autobiographiques, parfois sur le ton de la confession, de l’irrévérence et maniant fréquemment le sens tragi-comique. Oli Epp se concentre sur des situations qu’il a observées, en public et en privé, qui passent souvent inaperçues, en un éclair. Il vise à révéler la comédie ridicule de certains rituels et comportements collectifs, en les réduisant à l’essence d’une situation et en créant des silhouettes humaines simplifiées, qui se prêtent à une sorte de parodie du monde réel, à la façon des bande-dessinées. Ces avatars ont des têtes sur-dimensionnées, hermétiquement closes par l’absence de toute caractéristique faciale, au point de devenir un reflet exagéré de l’interaction humaine à l’âge du post-digital – ces figures sont bêtement isolées, mais parées d’écouteurs, de vêtements de marque et d’objets signifiants pour la consommation et la communication.
    Oli Epp utilise le langage visuel des marques et oscille entre le graphisme et les surfaces peintes pour créer une confusion optique, faisant écho à la manière dont nos vies réelles et digitales fusionnent.

    Diplômé de la City & Guilds of London Art School en 2017, Oli Epp a bénéficié de nombreux prix et résidences. En 2018, Semiose lui consacre sa première exposition personnelle en galerie.

    • Oli Epp
    • Aspirin , 2023
    • Huile et acrylique sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      •  pouces

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger. Le FHEL à Landernau a accueillie une rétrospective de son travail et une exposition lui fut consacrée en 2022 à la BnF. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition monographique au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, à Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2022
    • Huile sur toile
      • 160 ×
      • 130 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 51 1/8 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sentinelle , 2015
    • Bronze - Édition de 8 + 4 EA
      • 113 ×
      • 90 ×
      • 57 ×
      •  cm
      /
      • 44 1/2 ×
      • 35 3/8 ×
      • 22 1/2 ×
      •  pouces

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces petits objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d'inégalité, de post-colonialisme et d'environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Moffat Takadiwa a exposé ses œuvres dans les principales institutions du Zimbabwe ainsi qu'à l’étranger notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au Jameel Arts Centre, Dubaï (AE), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL). Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées parmi lesquelles le CNAP, le FRAC Alsace (FR), la Fondation H, Antananarivo (MG), Paris (FR), le Jameel Arts Centre, Dubaï (AE), l'Arsenal Contemporary Art, Toronto (CA) et le CC Foundation, Shanghai (CN).

    • Moffat Takadiwa
    • Label Rush (b) , 2023
    • Touches de clavier, têtes de brosse à dent en plastique et étiquettes en tissu
      • 170 ×
      • 170 ×
      • 10 ×
      •  cm
      /
      • 66 15/16 ×
      • 66 15/16 ×
      • 3 15/16 ×
      •  pouces

    L’artiste Philemona Williamson (née en 1951) associe des récits personnels et d’autres, plus universels, dans des peintures de grand format aux couleurs vives, qui représentent des enfants et des adolescents, souvent engagés dans des situations mystérieuses. Elle peint ses personnages directement sur la toile, sans croquis préalable. De cette façon, ses tableaux deviennent des palimpsestes qui racontent leur propre histoire où, au travers des couches successives, des figures et des scènes esquissées, puis parfois abandonnées, apparaissent en transparence. Les œuvres de Williamson sont profondément ancrées dans ses souvenirs d’enfance et incluent souvent des références à des objets de collection, tels que des poupées typiques de la culture populaire américaine qui appartiennent à l’artiste. Ces œuvres sont ainsi une invitation à explorer des histoires mystérieuses et inachevées.

    Philemona Williamson a exposé dans de nombreuses institutions américaines, depuis sa première exposition personnelle au Queens Museum of Art en 1988, jusqu’à Metaphorical Narratives, au Montclair Art Museum, New Jersey, en 2017, qui couvrait ses trente années de carrière artistique. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques à travers les États-Unis, et elle a été chargée de plusieurs projets publics, notamment par la New York Metropolitan Transport Authority. En 2022, elle a été l’une des quinze lauréates du prix Anonymous Was A Woman, décerné chaque année depuis 1986 à des femmes artistes âgées de plus de 40 ans, en reconnaissance de leur travail passé et futur.

    • Philemona Williamson
    • A Contemplative Perch , 2017
    • Huile sur toile
      • 152.5 ×
      • 122 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 60 1/16 ×
      • 48 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces