Justin Liam O’Brien
All Sunsets Risen

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    Autoportrait de l’artiste inspiré d’une des œuvres de l’exposition All Sunsets RisenPride (2024) est la toute première lithographie de Justin Liam O’Brien, réalisée à l’atelier Idem à Paris et éditée à 40 exemplaires. Dans cette œuvre d’inspiration maniériste, l’artiste retourne sur lui-même le regard qu’il pose d’habitude sur ses proches qu’il représente dans ses œuvres, cherchant à concilier la fidélité au modèle et son idéalisation. Dans Pride, l’artiste crée une tension psychologique par la mise en relation de son corps avec l’architecture et le paysage assombri à l’arrière-plan. Face au visage dressé de l’artiste, une main tient une allumette allumée, symbole d’espoir ou de défi.

    • Justin Liam O’Brien
    • Pride , 2024
    • Lithographie en deux couleurs
      • 30 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 11 13/16 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 36.5 ×
      • 46.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 14 3/8 ×
      • 18 5/16 ×
      • 1 3/16 ×
      •  in
      •  framed
      • Prix : 420 €

    All Sunsets Risen
    Exposition personnelle de Justin Liam O’Brien, du 4 mai au 15 juin, 2024

    C’est un double mouvement que raconte le titre de Justin Liam O’Brien, coucher (sunsets) / lever (risen), et comme pour toute force contradictoire arrive ce moment où elles se neutralisent, s’immobilisent. Arrêt… sur l’image. Rien à voir avec l’instantané photographique, plutôt la rencontre de deux cultures. D’abord celle des logiciels informatiques, de la 3D, des jeux vidéo, d’une formation en école d’animation, bref de l’image numérique et des écrans, surface de protection que Justin adolescent met entre lui et l’environnement réactionnaire et homophobe du comté de Suffolk à Long Island.

    • Justin Liam O’Brien
    • Only One Way , 2024
    • Huile sur lin
      • 92 ×
      • 122.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 48 1/4 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 96 ×
      • 126.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 37 13/16 ×
      • 49 13/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed

    • Justin Liam O’Brien
    • Rooftops , 2024
    • Huile sur lin
      • 61.5 ×
      • 76.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 24 3/16 ×
      • 30 1/8 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 65.5 ×
      • 80.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 25 13/16 ×
      • 31 11/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Justin Liam O’Brien
    • River , 2024
    • Huile sur toile
      • 31 ×
      • 41 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 12 3/16 ×
      • 16 1/8 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 35 ×
      • 45 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 13 3/4 ×
      • 17 11/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed

    • Justin Liam O’Brien
    • Untraceable Path , 2024
    • Huile sur toile
      • 152.5 ×
      • 101.5 ×
      •  cm
      /
      • 60 ×
      • 40 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 157.5 ×
      • 106.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 62 ×
      • 41 15/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    All Sunsets Risen expose l’état de grâce de ce double mouvement de libération : sortir des écrans comme sortir du placard, intégrer une culture queer dans des toiles qui disent le goût des hommes, inscrit dans une tradition classique. Il faudrait regarder les premiers tableaux de Justin O’Brien pour bien mesurer le chemin parcouru. Au départ des figures plutôt rondes, simplifiées, encore marquées par la modélisation 3D – « la façon dont j’aborde la lumière, l’ombre, la couleur, la forme est influencée de manière indélébile par les images numériques. » Et puis les personnages vont s’affiner. La peinture les déplie au fil des années, allonge le cou, les poignets, les mains dans des pauses qui se souviennent des hommes de Pontormo, Bronzino, Parmigianino. Pas une femme sur les toiles de cette série, mais une féminité maniériste revendiquée : « Les hommes sont mon sujet ; je ne pense pas en termes de genres, je suis plutôt adepte de cette croyance que tout tableau est un autoportrait. »

    • Justin Liam O’Brien
    • Koren , 2024
    • Huile sur lin
      • 25.5 ×
      • 20.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 10 1/16 ×
      • 8 1/16 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 29.5 ×
      • 24.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 11 5/8 ×
      • 9 5/8 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Justin Liam O’Brien
    • Magic Hour , 2024
    • Huile sur lin
      • 152.5 ×
      • 101.5 ×
      •  cm
      /
      • 60 ×
      • 40 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 157.5 ×
      • 106.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 62 ×
      • 41 15/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed


    • Justin Liam O’Brien
    • In the Wind , 2024
    • Huile sur toile
      • 213.5 ×
      • 152.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 84 1/16 ×
      • 60 1/16 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 217.5 ×
      • 156.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 85 5/8 ×
      • 61 5/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    • Justin Liam O’Brien
    • Dark Room , 2024
    • Huile sur lin
      • 92 ×
      • 76.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 36 1/4 ×
      • 30 1/8 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 96 ×
      • 80.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 37 13/16 ×
      • 31 11/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Justin Liam O’Brien
    • Day , 2024
    • Huile sur toile
      • 36 ×
      • 31 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 14 3/16 ×
      • 12 3/16 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 40 ×
      • 35 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 15 3/4 ×
      • 13 3/4 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed

    Que raconte alors la peinture essentiellement narrative de Justin O’Brien ? À quoi, à qui croit-elle ? Peut-être à un monde d’hommes unis par l’idée de la rédemption amoureuse, une communauté queer de disciples dont il serait le « créateur ». Sa première exposition chez Semiose raconte l’état de grâce de ce monde originel, quand pour la première fois on devient amoureux. À la question : d’où vient son titre, Justin me répond : « J’ai écrit un poème le jour de la Saint-Valentin pour tenter de trouver une vision cohérente à cette série.
    all sunsets risen
    the heavens and earth merged
    can you measure such a space?
    as it expands or contracts
    what about hope?
    can you measure hope?
    »

    Peut-on mesurer l’espoir ? Oui, si l’on croit.

    — Laurent Goumarre

    • Justin Liam O’Brien
    • The Past Made Future , 2024
    • Huile sur toile
      • 91.5 ×
      • 91.5 ×
      •  cm
      /
      • 36 ×
      • 36 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 95.5 ×
      • 95.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 37 5/8 ×
      • 37 5/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    • Justin Liam O’Brien
    • All Sunsets Risen , 2024
    • Huile sur toile
      • 20.5 ×
      • 25.5 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 8 ×
      • 10 ×
      • 1 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 24.5 ×
      • 29.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 9 5/8 ×
      • 11 5/8 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Justin Liam O’Brien
    • Lighting , 2024
    • Huile sur lin
      • 63.5 ×
      • 41 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 25 ×
      • 16 1/8 ×
      • 1 3/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 67.5 ×
      • 45 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 26 9/16 ×
      • 17 11/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    • Justin Liam O’Brien
    • Pride , 2024
    • Huile sur toile
      • 61 ×
      • 91.5 ×
      •  cm
      /
      • 24 ×
      • 36 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 65 ×
      • 95.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 25 9/16 ×
      • 37 5/8 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed

    Justin Liam O’Brien est un peintre narratif. Chacun de ses tableaux met en scène des personnages, pour la plupart masculins, dans des espaces inspirés de la vie quotidienne de l’artiste aussi bien que de la peinture ancienne. L’artiste se plaît à dépeindre l’ambivalence des émotions, souvent à la limite de la rupture, ou dans la seconde après l’explosion. Le rapport entre l’architecture et les corps est exploré dans ses dimensions psychologiques, que le corps soit montré dans la solitude d’un appartement, ou démultiplié dans une foule. Justin Liam O’Brien a développé un style très spécifique, immédiatement reconnaissable à ses formes arrondies, typiques des logiciels informatiques qu’il a pratiqué en tant qu’animateur 3D. Ses personnages ont souvent les traits de l’artiste ou de ses proches, tandis que leurs corps aux lignes galbées et à la peau lisse, peints en aplats de couleurs, dans une palette franche, avec très peu de modelé, seulement quelques dégradés, convoquent les archétypes de la peinture classique. Les compositions ramassées à l’intérieur du tableau et les perspectives courbes, produisent des effets claustrophobiques et désorientants. S’inscrivant dans une lignée d’artistes queer, O’Brien aborde les sujets de l’identité, de l’isolement, la tristesse et l’humour, dans un monde en mutation.

    Justin Liam O’Brien, né en 1991 à Flushing, New York, vit à Brooklyn. Diplômé du Pratt Institute en 2016, il a bénéficié d’expositions à la galerie Richard Heller, Los Angeles, et à la Monya Rowe Gallery, New York. Il a aussi participé à une exposition collective sur l’autoportrait, curatée par Sasha Bogojev à High Line Nine, New York. Son œuvre a fait l’objet d’articles dans Elephant Magazine, Artforum ou Juxtapoz. All Sunsets Risen est sa première exposition personnelle à la galerie Semiose.