Drawing Now 2024

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    Gert et Uwe Tobias font revivre un large éventail de techniques traditionnelles de fabrication d'images – gravure sur bois, bas-relief, dessin à la machine à écrire, aquarelle, gouache, céramique, dentelle – qu’ils revivifient à l’aune de techniques contemporaines. Leur pratique artistique est principalement influencée par les mythes, costumes, artisanat et motifs vernaculaires de leur Transylvanie natale, subvertis et fusionnés à des motifs issus de la culture populaire, de l'art abstrait et du graphisme contemporain. De ce riche lexique pictural, ils tirent une œuvre variée où récits légendaires, figures carnavalesques et éléments archaïques sont soumis à des opérations de métamorphoses sans cesse renouvelées.

    Nés en 1973 en Roumanie, les frères jumeaux Gert et Uwe Tobias développent une pratique collaborative depuis 2001. Produite à quatre mains interchangeables, leur œuvre témoigne de la parfaite symbiose de chacun de leurs gestes, tendu vers un dessein commun. Ils vivent à Cologne en Allemagne. Leurs récentes expositions personnelles se sont tenues au Museum of Modern Art, New York, au Sprengel Museum à Hanovre, Allemagne, à la Pinakothek der Moderne, Munich, au Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique, à la Whitechapel Gallery, Londres, au Kunstmuseum Ravensburg, Allemagne, au Staatliche Kunstsammlungen Dresden Kupferstichkabinett, Allemagne, à la Collezione Maramotti, Reggio Emilia, Italie, à l’UCLA, Hammer Museum of Art, Los Angeles, et dans bien d'autres lieux encore. Ils ont été sélectionnés pour le Prix du dessin de la Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain 2022.

    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/Z 3172/00) , 2023
    • techniques mixtes sur papier
      • 62 ×
      • 52 ×
      •  cm
      /
      • 24 3/8 ×
      • 20 1/2 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/Z 3175/00) , 2023
    • techniques mixtes sur papier
      • 62 ×
      • 52 ×
      •  cm
      /
      • 24 3/8 ×
      • 20 1/2 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/C 3189/00) , 2023
    • Technique mixte et collage sur papier
      • 37 ×
      • 29.5 ×
      •  cm
      /
      • 14 9/16 ×
      • 11 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 59 ×
      • 51.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 23 1/4 ×
      • 20 1/4 ×
      • 1 3/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/C 3187/00) , 2023
    • Technique mixte et collage sur papier
      • 37 ×
      • 29.5 ×
      •  cm
      /
      • 14 9/16 ×
      • 11 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 59 ×
      • 51.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 23 1/4 ×
      • 20 1/4 ×
      • 1 3/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/C 3186/00) , 2023
    • Technique mixte et collage sur papier
      • 37 ×
      • 29.5 ×
      •  cm
      /
      • 14 9/16 ×
      • 11 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 59 ×
      • 51.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 23 1/4 ×
      • 20 1/4 ×
      • 1 3/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/C 3181/00) , 2023
    • Technique mixte et collage sur papier
      • 37 ×
      • 29.5 ×
      •  cm
      /
      • 14 9/16 ×
      • 11 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 59 ×
      • 51.5 ×
      • 3 ×
      •  cm
      /
      • 23 1/4 ×
      • 20 1/4 ×
      • 1 3/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2023
    • Dessin à la machine à écrire sur papier
      • 29.7 ×
      • 21 ×
      •  cm
      /
      • 11 11/16 ×
      • 8 1/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 44 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 17 5/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2023
    • Dessin à la machine à écrire sur papier
      • 29.7 ×
      • 21 ×
      •  cm
      /
      • 11 11/16 ×
      • 8 1/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 44 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 17 5/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2023
    • Dessin à la machine à écrire sur papier
      • 29.7 ×
      • 21 ×
      •  cm
      /
      • 11 11/16 ×
      • 8 1/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 44 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 17 5/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2023
    • Dessin à la machine à écrire sur papier
      • 29.7 ×
      • 21 ×
      •  cm
      /
      • 11 11/16 ×
      • 8 1/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 44 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 17 5/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed

    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2023
    • Techniques mixtes sur papier
      • 29.5 ×
      • 20.5 ×
      •  cm
      /
      • 11 5/8 ×
      • 8 1/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 44 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 17 5/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed

    Amy Bravo, artiste new-yorkaise née dans une famille d’origine italo-cubaine, combine symbolisme – palmiers stylisés, coqs, chevaux, moustaches gominées –, artefacts issus de la culture populaire et religieuse latino-américaine et récits familiaux, pour inventer sa propre vision, intimiste et fantastique, de l’île de Cuba, mélange de connu et d’inconnu, de beauté et de confusion.

    Son approche de la peinture est non-conventionnelle. Aux classiques toiles tendues sur châssis, elle préfère des toiles libres aux formes irrégulières sur lesquelles elle mélange dessin au graphite et crayons de couleurs avec d’autres techniques : peinture, collage de fils, de pièces de cuir, de feuilles séchées, de dentelle et autres objets divers, témoins d’histoires personnelles ou familiales. Cette combinaison très personnelle de techniques, qui fait la part belle au Do It Yourself et au populaire, sert l’intention de l’œuvre : rassembler des identités complexes, recomposer une lignée familiale interrompue par l’exil, imaginer une maison ancestrale et dessiner les contours d’un monde mythique. Ses œuvres font ainsi naître une colonie rurale peuplée d’amazones, de lutteuses et de cowgirls, des femmes fières et libres au croisement des trois communautés revendiquées par l’artiste : femme, Brown, Latinx.

    Née en 1997 dans le New Jersey, USA, Amy Bravo vit actuellement à Brooklyn, New York. Après une licence au Pratt Institute, New York, elle a obtenu un Master of Fine Arts au Hunter College de New York en 2022. Parmi ses expositions récentes, on peut citer des solo shows à Galleria Poggiali, Milan, en 2024, à Nada Miami avec Swivel Gallery, en 2022, et un duo show à Swivel Gallery, New York, la même année. Elle a aussi été résidente à la Fountainehead Residency à Miami en 2022.

    • Amy Bravo
    • Souvenir , 2023
    • Toile, acrylique, crayon de couleur, graphite, bois, époxy, corde, broderie et fil
      • 167.5 ×
      • 147.5 ×
      • 15 ×
      •  cm
      /
      • 66 ×
      • 58 ×
      • 6 ×
      •  pouces

    Anthony Cudahy hybride dans ses peintures des références très diverses : chefs-d’œuvre de l’histoire de l'art, archives queer, iconographie gay, récits personnel et familial. S’inspirant de photographies qu’il décompose d’un tableau à un autre dans une logique de séries, Cudahy incorpore les images dans une chaîne de transformations, qu’il recharge d’affects et de pensées à chaque nouvelle itération. Fleurs, attitudes amoureuses, portraits d’éphèbes, son répertoire explore les registres du romantique, de la tendresse et de l’intime.

    Au milieu de compositions complexes, la figure humaine émerge comme centrale, captée dans des situations ambiguës et des ruptures narratives. Silencieuse, comme suspendue, la peinture de Cudahy procède d’une dramaturgie. La recherche d’individualisation s’exerce dans le dessin délicat des visages, tandis que le corps ou l’environnement sont brossés énergiquement, par larges aplats abstraits. Les aberrations chromatiques et les contrastes tranchants de couleurs acides forment un déséquilibre et unissent des contradictions en apparence irréconciliables.
     
    Né en Floride en 1989, Anthony Cudahy vit et travaille à Brooklyn, New York. Il est diplômé du Hunter College en 2020. Sa première exposition personnelle au sein d’une institution européenne est organisée au Musée des beaux-arts de Dole en 2023, tandis que le Ogunquit Museum of American Art présentera en 2024 sa première exposition institutionnelle aux États-Unis. Il a participé à de nombreuses expositions à travers les États-Unis et au Royaume-Uni, notamment à 1969 Gallery (New York), à Deli Gallery (New York), à Farewell Books (Austin, Texas). Ses œuvres ont été incluses dans des expositions de groupe à la galerie Perrotin (New York), chez Hales (New York), à l’Athens Institute for Contemporary Art, (Georgie, USA), et à Pace Gallery (Hong Kong), entre autres.


    • Anthony Cudahy
    • Ian, post , 2024
    • Crayon de couleur sur papier
      • 112.5 ×
      • 77 ×
      •  cm
      /
      • 44 5/16 ×
      • 30 5/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 130 ×
      • 95 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 51 3/16 ×
      • 37 3/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed

    L’artiste new yorkais Steve Gianakos (né en 1938) commence à développer son langage artistique au milieu des années soixante, dans un contexte d’explosion du pop art d'un côté et d'apparition de l'art minimal de l'autre. De la ligne claire de ses peintures des années 1970-80 aux collages photocopiés qui se sont démultipliés par la suite, le trait est constamment resté précis et sobre, distillant ses vérités triviales avec une efficacité visuelle digne de la réclame. Si Gianakos pioche en artiste Pop dans des réservoirs divers – comics adultes ou livres pour enfants des années 1950 entre autres – et s’abreuve autant de références à Dada qu’au surréalisme, il couronne le tout d’une attitude punk ouvertement érotique et gore, qui lui vaut le qualificatif d’underground. Les scènes les plus obscènes, cocasses ou cruelles sont décrites avec un style naïf de bandes dessinées vintage, dans une joyeuse entreprise de sape de l’American Dream.

    Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées parmi lesquelles le MoMA, New York (USA), le Guggenheim, New York (USA), le Whitney Museum, New York (USA) et le CNAP, Paris (FR). Exposé dans les années 1970 et 1980 à PS1 New York, chez Metro Pictures, Marian Goodman ou Barbara Gladstone, Gianakos a participé ses dernières années à des expositions collectives au MoMA, au Brooklyn Museum, au Queens Museum à New York ou encore au Bonnefantenmuseum de Maastricht aux côtés de Richard Artschwager, Peter Saul et John Wesley. En 2017, le Musée des beaux-arts de Dole (FR) a consacré une large rétrospective à son œuvre.

    • Steve Gianakos
    • Drawing for 'They were married in 1996' , 2001
    • Technique mixte sur papier
      • 78 ×
      • 72.5 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 30 6/8 ×
      • 28 1/2 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed

    Hippolyte Hentgen est un duo d’artistes, composé de Gaëlle Hippolyte et de Lina Hentgen. Réunies sous ce nom fictif pensé comme une sphère de partage et un outil de mise à distance de la notion d’auteur, les deux artistes explorent un territoire de recherche principalement orienté vers l'image. Si leur pratique s’ancre dans le dessin, elles s'aventurent également dans d'autres champs de représentation, tels le spectacle, le décor, le film et la sculpture. En s’appropriant les codes de la bande dessinée et du dessin de presse, elles multiplient les tons (burlesque, naïf) et les références (de Jim Shaw aux cartoons des années 1930, de l’underground au modernisme, des motifs textiles aux papiers décoratifs japonais) et revivifient par glissement et greffe, une culture visuelle de masse. Puisant dans l'histoire de l'art comme dans la culture populaire, elles s'emparent d’images iconiques inscrites dans la mémoire collective et les restituent dans un immense collage protéiforme et composite, d’une grande liberté stylistique. Les clichés culturels, usés jusqu'à la corde, entament une nouvelle vie sous la plume de Hippolyte Hentgen. À travers une large gamme de supports, de formats et de styles, l'œuvre flatte le plaisir rétinien et n'en finit pas de surprendre par sa verve colorée, drôle, parfois acerbe.

    Les œuvres d’Hippolyte Hentgen bénéficient de nombreuses expositions monographiques et ont récemment été exposées au MAMAC, Nice, au Festival Le Printemps de Septembre, Toulouse, au musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne, et au Festival Hors-Pistes, Musée national d’art moderne Centre Pompidou. Leurs œuvres figurent entre autres, parmi les collections du Centre national des arts plastiques (CNAP), Paris, du musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne, du MAC/VAL, Vitry-sur-Seine et de nombreux FRACs.

    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (horse) , 2023
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (socks 1) , 2023
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (unicorn) , 2023
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (blow) , 2023
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (dress 1) , 2023
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (pearls) , 2024
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (shirt) , 2023
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Hippolyte Hentgen
    • Pattern (ribbons) , 2024
    • Pastel sur papier
      • 62 ×
      • 48 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 18 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 69 ×
      • 53 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 27 3/16 ×
      • 20 7/8 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed

    Justin Liam O’Brien est un peintre narratif. Chacun de ses tableaux met en scène des personnages, pour la plupart masculins, dans des espaces inspirés de la vie quotidienne de l’artiste aussi bien que de la peinture ancienne. L’artiste se plaît à dépeindre l’ambivalence des émotions, souvent à la limite de la rupture, ou dans la seconde après l’explosion. Le rapport entre l’architecture et les corps est exploré dans ses dimensions psychologiques, que le corps soit montré dans la solitude d’un appartement, ou démultiplié dans une foule. Justin Liam O’Brien a développé un style très spécifique, immédiatement reconnaissable à ses formes arrondies, typiques des logiciels informatiques qu’il a pratiqué en tant qu’animateur 3D. Ses personnages ont souvent les traits de l’artiste ou de ses proches, tandis que leurs corps aux lignes galbées et à la peau lisse, peints en aplats de couleurs, dans une palette franche, avec très peu de modelé, seulement quelques dégradés, convoquent les archétypes de la peinture classique. Les compositions ramassées à l’intérieur du tableau et les perspectives courbes, produisent des effets claustrophobiques et désorientants. S’inscrivant dans une lignée d’artistes queer, O’Brien aborde les sujets de l’identité, de l’isolement, la tristesse et l’humour, dans un monde en mutation.

    Justin Liam O’Brien, né en 1991 à Flushing, New York, vit à Brooklyn. Diplômé du Pratt Institute en 2016, il a bénéficié d’expositions à la galerie Richard Heller, Los Angeles, et à la Monya Rowe Gallery, New York. Il a aussi participé à une exposition collective sur l’autoportrait, curatée par Sasha Bogojev à High Line Nine, New York. Son œuvre a fait l’objet d’articles dans Elephant Magazine, Artforum ou Juxtapoz.

    • Justin Liam O’Brien
    • Searchers , 2024
    • Crayon de couleur sur papier
      • 27.5 ×
      • 34.5 ×
      •  cm
      /
      • 10 7/8 ×
      • 13 18/32 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 45.5 ×
      • 52 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 17 15/16 ×
      • 20 1/2 ×
      • 1 ×
      •  in
      •  framed
    • Justin Liam O’Brien
    • Tomorrow , 2024
    • Crayon de couleur sur papier
      • 34.5 ×
      • 27.5 ×
      •  cm
      /
      • 13 18/32 ×
      • 10 7/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52 ×
      • 45.5 ×
      • 2.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 1/2 ×
      • 17 15/16 ×
      • 1 ×
      •  in
      •  framed

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Tenir , 2022
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 47 2/8 ×
      • 63 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 136 ×
      • 178 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 53 9/16 ×
      • 70 1/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    L’artiste Philemona Williamson (née en 1951) associe des récits personnels et d’autres, plus universels, dans des peintures de grand format aux couleurs vives, qui représentent des enfants et des adolescents, souvent engagés dans des situations mystérieuses. Elle peint ses personnages directement sur la toile, sans croquis préalable. De cette façon, ses tableaux deviennent des palimpsestes qui racontent leur propre histoire où, au travers des couches successives, des figures et des scènes esquissées, puis parfois abandonnées, apparaissent en transparence. Les œuvres de Williamson sont profondément ancrées dans ses souvenirs d’enfance et incluent souvent des références à des objets de collection, tels que des poupées typiques de la culture populaire américaine qui appartiennent à l’artiste. Ces œuvres sont ainsi une invitation à explorer des histoires mystérieuses et inachevées.

    Philemona Williamson a exposé dans de nombreuses institutions américaines, depuis sa première exposition personnelle au Queens Museum of Art en 1988, jusqu’à Metaphorical Narratives, au Montclair Art Museum, New Jersey, en 2017, qui couvrait ses trente années de carrière artistique. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques à travers les États-Unis, et elle a été chargée de plusieurs projets publics, notamment par la New York Metropolitan Transport Authority. En 2022, elle a été l’une des quinze lauréates du prix Anonymous Was A Woman, décerné chaque année depuis 1986 à des femmes artistes âgées de plus de 40 ans, en reconnaissance de leur travail passé et futur.


    • Philemona Williamson
    • Transported Recollection , 2019
    • Huile sur papier
      • 76 ×
      • 56 ×
      •  cm
      /
      • 30 ×
      • 22 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 84 ×
      • 64 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 33 1/16 ×
      • 25 3/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed

    Par conviction, Xie Lei a choisi la peinture parce qu’elle lui ouvre la voie d’un langage traduisant son univers sensible et un terrain d’expérimentation pour creuser la spécificité de ce médium dans la contemporanéité. Sa pratique part du réel mais s’en échappe pour explorer des mondes équivoques, incertains, que son imaginaire transforme. La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments. Il s’attache à la complexité des évènements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions. Sa peinture récente intrigue par un entre-deux, celui du sommeil et la mort, du supplice et l’érotisme. Les couleurs sont sombres, mais mutent pour devenir lumineuses, puissantes. La touche est fluide ou plus en matière. La peinture telle que la pratique Xie Lei se singularise en délivrant une autre perception du temps : salutairement, elle propose de ralentir le regard et d’échapper aux ivresses de l’accélération et de l’immédiateté.

    Xie Lei (né en 1983 en Chine) vit et travaille à Paris depuis 2006. Il est diplômé de la CAFA de Pékin et de l’ENSBA de Paris. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions : Fondation Louis Vuitton, Paris (FR); MO.CO, Montpellier (FR); CAPC, Bordeaux (FR); Villa Noailles, Hyères (FR); Collection Lambert, Avignon (FR); MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR); Langen Foundation, Neuss (DE); Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris (FR); Fondation d’entreprise Ricard, Paris (FR). Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées, telles que Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, MAC VAL, Fondation Colas, Albertina Museum et X Museum. Xie Lei a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid et de la Fondation Boghossian à Bruxelles.

    • Xie Lei
    • Sans titre , 2024
    • Huile sur papier
      • 42 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 40.2 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 15 13/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Xie Lei
    • Sans titre , 2024
    • Huile sur papier
      • 42 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 40.2 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 15 13/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Xie Lei
    • Sans titre , 2024
    • Huile sur papier
      • 42 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 40.2 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 15 13/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Xie Lei
    • Sans titre , 2024
    • Huile sur papier
      • 42 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 40.2 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 15 13/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Xie Lei
    • Sans titre , 2024
    • Huile sur papier
      • 42 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 40.2 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 15 13/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Xie Lei
    • Sans titre , 2024
    • Huile sur papier
      • 42 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 52.5 ×
      • 40.2 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 20 11/16 ×
      • 15 13/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed