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    Justin Liam O’Brien est un peintre narratif. Chacun de ses tableaux met en scène des personnages, pour la plupart masculins, dans des espaces inspirés de la vie quotidienne de l’artiste aussi bien que de la peinture ancienne. L’artiste se plaît à dépeindre l’ambivalence des émotions, souvent à la limite de la rupture, ou dans la seconde après l’explosion. Le rapport entre l’architecture et les corps est exploré dans ses dimensions psychologiques, que le corps soit montré dans la solitude d’un appartement, ou démultiplié dans une foule. Justin Liam O’Brien a développé un style très spécifique, immédiatement reconnaissable à ses formes arrondies, typiques des logiciels informatiques qu’il a pratiqué en tant qu’animateur 3D. Ses personnages ont souvent les traits de l’artiste ou de ses proches, tandis que leurs corps aux lignes galbées et à la peau lisse, peints en aplats de couleurs, dans une palette franche, avec très peu de modelé, seulement quelques dégradés, convoquent les archétypes de la peinture classique. Les compositions ramassées à l’intérieur du tableau et les perspectives courbes, produisent des effets claustrophobiques et désorientants. S’inscrivant dans une lignée d’artistes queer, O’Brien aborde les sujets de l’identité, de l’isolement, la tristesse et l’humour, dans un monde en mutation.

    Justin Liam O’Brien, né en 1991 à Flushing, New York, vit à Brooklyn. Diplômé du Pratt Institute en 2016, il a bénéficié d’expositions à la galerie Richard Heller, Los Angeles, et à la Monya Rowe Gallery, New York. Il a aussi participé à une exposition collective sur l’autoportrait, curatée par Sasha Bogojev à High Line Nine, New York. Son œuvre a fait l’objet d’articles dans Elephant Magazine, Artforum ou Juxtapoz.

    • Justin Liam O’Brien
    • Snare , 2023
    • Huile sur lin
      • 183 ×
      • 152.5 ×
      • 3.3 ×
      •  cm
      /
      • 72 ×
      • 60 ×
      • 1 5/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 187.5 ×
      • 157 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 73 13/16 ×
      • 61 13/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2023
    • Huile sur toile
      • 100 ×
      • 81 ×
      •  cm
      /
      • 39 3/8 ×
      • 31 7/8 ×
      •  pouces

    • Françoise Pétrovitch
    • Dans mes mains , 2024
    • Bronze
      • 34 ×
      • 21.5 ×
      • 26.5 ×
      •  cm
      /
      • 13 3/8 ×
      • 8 7/16 ×
      • 10 7/16 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2023
    • Lavis d'encre sur papier
      • 50 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces

    Les figures de pierre de Stefan Rinck composent une population bigarrée et comique, d’animaux pour la plupart, chimères ou monstres. Costumés, masqués, dotés d’attributs, nommés d’après des héros de la mythologie grecque, ils composent une assemblée de non-humains discordante mais parente : ils viennent d’un autre monde, d’un imaginaire archaïque, tissé de mythes et de légendes. À travers cette faune, l’artiste explore une pratique typique du Moyen-Âge : la sculpture par taille directe de figures de pierre.

    Son travail rappelle les personnages de l’art roman qui animent les chapiteaux et les tympans d’églises. Il en a la morphologie et le style, l’aspect hybride de la chimère et du monstre. Ce sont des figures grotesques, dans lesquelles on reconnaît le comique vitaliste, typique du réalisme médiéval, qui s’exprimait dans les processions bouffonnes, lors de fêtes religieuses et populaires. Si le Moyen-Âge colore l’art de Stefan Rinck, ses références se cristallisent autour de quelques obsessions « gothiques », à la manière romantique : un goût pour la mythologie et les contes populaires, d’époques et de cultures différentes, pour le fantastique ou les figures de l’hybris ou de la démesure.

    Les œuvres de Stefan Rinck ont fait l’objet de nombreuses expositions à Athènes, Berlin, Bruxelles, Los Angeles, Madrid, Munich et Paris et font partie, entre autres, des collections du Frac Corse, Corte (FR), du CBK Rotterdam (NL) et du Museum De Hallen, Haarlem (NL). En 2018, une œuvre de Stefan Rinck (Les mangoustes de Beauvais, 2017) est installée dans l’espace public parisien de manière permanente au 53-57 rue de Grenelle (Beaupassage). En 2019, Stefan Rinck intègre 100 Sculptors of Tomorrow, publié par Thames & Hudson.

    • Stefan Rinck
    • Dealer , 2024
    • Grès
      • 70 ×
      • 30 ×
      • 25 ×
      •  cm
      /
      • 27 9/16 ×
      • 11 13/16 ×
      • 9 13/16 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Acid Owl , 2024
    • Marbre
      • 42 ×
      • 33 ×
      • 16 ×
      •  cm
      /
      • 16 9/16 ×
      • 13 ×
      • 6 5/16 ×
      •  pouces

    • Stefan Rinck
    • Surf Royal , 2023
    • Diabase
      • 80 ×
      • 25 ×
      • 35 ×
      •  cm
      /
      • 31 1/2 ×
      • 9 13/16 ×
      • 13 3/4 ×
      •  pouces
    • Stefan Rinck
    • Geraldine , 2022
    • Marbre
      • 88 ×
      • 40 ×
      • 175 ×
      •  cm
      /
      • 34 5/8 ×
      • 15 3/4 ×
      • 68 7/8 ×
      •  pouces

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d’inégalité, de post-colonialisme et d’environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présente sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représente le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL).

    • Moffat Takadiwa
    • Cotton from Gokwe , 2024
    • Touches de clavier têtes de brosse à dents en plastique, étiquettes de vétements en tissus et ampoules de voiture
      • 8 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 3 1/8 ×
      • 63 ×
      •  pouces

    Gert et Uwe Tobias font revivre un large éventail de techniques traditionnelles de fabrication d'images – gravure sur bois, bas-relief, dessin à la machine à écrire, aquarelle, gouache, céramique, dentelle – qu’ils revivifient à l’aune de techniques contemporaines. Leur pratique artistique est principalement influencée par les mythes, costumes, artisanat et motifs vernaculaires de leur Transylvanie natale, subvertis et fusionnés à des motifs issus de la culture populaire, de l'art abstrait et du graphisme contemporain. De ce riche lexique pictural, ils tirent une œuvre variée où récits légendaires, figures carnavalesques et éléments archaïques sont soumis à des opérations de métamorphoses sans cesse renouvelées.

    Nés en 1973 en Roumanie, les frères jumeaux Gert et Uwe Tobias développent une pratique collaborative depuis 2001. Produite à quatre mains interchangeables, leur œuvre témoigne de la parfaite symbiose de chacun de leurs gestes, tendu vers un dessein commun. Ils vivent à Cologne en Allemagne. Leurs récentes expositions personnelles se sont tenues au Museum of Modern Art, New York, au Sprengel Museum à Hanovre, Allemagne, à la Pinakothek der Moderne, Munich, au Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique, à la Whitechapel Gallery, Londres, au Kunstmuseum Ravensburg, Allemagne, au Staatliche Kunstsammlungen Dresden Kupferstichkabinett, Allemagne, à la Collezione Maramotti, Reggio Emilia, Italie, à l’UCLA, Hammer Museum of Art, Los Angeles, et dans bien d'autres lieux encore. Ils ont été sélectionnés pour le Prix du dessin de la Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain 2022.

    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2017
    • Céramique
      • 33.5 ×
      • 26 ×
      •  cm
      /
      • 13 3/16 ×
      • 10 1/4 ×
      •  pouces
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2019
    • Céramique émaillée
      • 43 ×
      • 17 ×
      •  cm
      /
      • 16 15/16 ×
      • 6 11/16 ×
      •  pouces
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2017
    • Bois gravé imprimé sur toile
      • 90 ×
      • 85 ×
      •  cm
      /
      • 35 7/16 ×
      • 33 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 93.2 ×
      • 88.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 36 11/16 ×
      • 34 13/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed
    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled , 2017
    • Bois gravé imprimé sur toile
      • 90 ×
      • 85 ×
      •  cm
      /
      • 35 7/16 ×
      • 33 7/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 93.2 ×
      • 88.5 ×
      • 4 ×
      •  cm
      /
      • 36 11/16 ×
      • 34 13/16 ×
      • 1 9/16 ×
      •  in
      •  framed

    Par conviction, Xie Lei a choisi la peinture parce qu’elle lui ouvre la voie d’un langage traduisant son univers sensible et un terrain d’expérimentation pour creuser la spécificité de ce médium dans la contemporanéité. Sa pratique part du réel mais s’en échappe pour explorer des mondes équivoques, incertains, que son imaginaire transforme. La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments. Il s’attache à la complexité des évènements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions. Sa peinture récente intrigue par un entre-deux, celui du sommeil et la mort, du supplice et l’érotisme. Les couleurs sont sombres, mais mutent pour devenir lumineuses, puissantes. La touche est fluide ou plus en matière. La peinture telle que la pratique Xie Lei se singularise en délivrant une autre perception du temps : salutairement, elle propose de ralentir le regard et d’échapper aux ivresses de l’accélération et de l’immédiateté.

    Xie Lei (né en 1983 en Chine) vit et travaille à Paris depuis 2006. Il est diplômé de la CAFA de Pékin et de l’ENSBA de Paris. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions : Fondation Louis Vuitton, Paris (FR); MO.CO, Montpellier (FR); CAPC, Bordeaux (FR); Villa Noailles, Hyères (FR); Collection Lambert, Avignon (FR); MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR); Langen Foundation, Neuss (DE); Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris (FR); Fondation d’entreprise Ricard, Paris (FR). Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées, telles que Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, MAC VAL, Albertina Museum et X Museum. Xie Lei a été pensionnaire de la Casa de Velázquez, de la Fondation Boghossian et de la Villa Médicis.

    • Xie Lei
    • Fertilizer , 2024
    • Huile sur toile
      • 205 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 80 11/16 ×
      • 63 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 207.5 ×
      • 162.5 ×
      • 6.5 ×
      •  cm
      /
      • 81 11/16 ×
      • 64 ×
      • 2 9/16 ×
      •  in
      •  framed