Art Brussels 2024

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    Art Brussels
    25 - 28 avril 2024
    stand 5E-39

    Solo : Moffat Takadiwa

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d’inégalité, de post-colonialisme et d’environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présente sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représentera le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL).

    • Moffat Takadiwa
    • Fast Food (b) , 2024
    • Cuillères et touches de clavier en plastique, zip en métal et billets de banque démonétisés
      • 195 ×
      • 150 ×
      •  cm
      /
      • 76 3/4 ×
      • 59 1/16 ×
      •  pouces
    • Moffat Takadiwa
    • Pink stone , 2024
    • Touches de clavier d'ordinateur et de calculatrice en plastique, bouchons de bouteille en plastique et têtes de brosse à dents
      • 165 ×
      • 190 ×
      • 7 ×
      •  cm
      /
      • 64 15/16 ×
      • 74 13/16 ×
      • 2 3/4 ×
      •  pouces
    • Moffat Takadiwa
    • Copper Belt , 2024
    • Boutons en cuivre, câbles informatique, touches de clavier d'ordinateur en plastique et fils de cuivre souple
      • 180 ×
      • 90 ×
      • 7 ×
      •  cm
      /
      • 70 7/8 ×
      • 35 7/16 ×
      • 2 3/4 ×
      •  pouces

    Art Brussels
    25 - 28 avril 2024
    stand 5E-39

    Amélie Bertrand
    Olaf Breuning
    Hugo Capron
    Drew Dodge
    Steve Gianakos
    Aneta Kajzer
    Laurent Le Deunff
    Françoise Pétrovitch
    Abraham Poincheval
    Laurent Proux
    Philemona Williamson

    Peintre née en 1985, Amélie Bertrand est repérée dès sa sortie de l’École des Beaux-Arts de Marseille. Au moyen d’une peinture d’une facture impeccablement lisse, l’artiste s’éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars.
    Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l’époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage, camouflage. Les couleurs sont posées en dégradés, toujours en une seule couche, comme retenues à la surface de l’écran insondable. Amélie Bertrand crée une atmosphère de déjà-vu, un climat contemporain à la fois psychologique et physique, dans le strict espace de la peinture. “Je n'entreprends jamais de créer des espaces réels, uniquement des espaces peints.” Chaînon manquant entre Giotto et la peinture West Coast, Amélie Bertrand appareille la grande tradition de la peinture au psychédélisme synthétique. Elle décape la peinture avec ses perspectives artificielles et ses cocktails de couleurs sirupeux, et procède à une mise en aplat réglé de la culture visuelle contemporaine.

    Son travail a récemment bénéficié d'expositions personnelles et collectives au Centre d’art contemporain de la Matmut - Daniel Havis, Saint-Pierre-de-Varengeville (FR), à la Maison des arts, Centre d'art contemporain de Malakoff (FR), au Centre d’art contemporain de Meymac (FR), au Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf (DE), à l'École Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux (FR) et au Musée des Beaux-Arts de Dole (FR). Ses œuvres font parties des collections du MAC VAL, Vitry-Sur-Seine (FR), du CNAP, Paris (FR), du FRAC Limousin, Limoges (FR), des Abattoirs Musée – Frac Occitanie Toulouse (FR) et du Musée de l’Abbaye Sainte Croix, Les Sables-d’Olonne (FR).

    • Amélie Bertrand
    • Wrong Way , 2023
    • Huile sur toile
      • 160 ×
      • 140 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 55 1/8 ×
      •  pouces

    Enfant terrible de l’art, Olaf Breuning pose un regard désenchanté sur le monde, dont il livre une satire absurde et faussement idiote. Son œuvre s’appréhende comme une sorte de journal intime, où le quotidien agit comme moteur et l’humour comme carburant, bricolé avec les moyens du bord et une bande d’amis. Au moyen d’un style flirtant volontiers avec la caricature, son corpus révèle un souci continu de l’impact de l’homme sur la nature. Adepte d’un art très direct et volontairement régressif, Olaf Breuning pratique la photographie, le film, la céramique, la gravure, le dessin. Plus récemment, la peinture a fait son apparition dans son corpus : couleurs et motifs candides, voire enfantins, sont appliqués au moyen de tampons taillés dans du bois massif, donnant à ses compositions très rythmées l’aspect rustique de la gravure sur bois et le primitivisme de l’art brut.

    Né en 1970 à Schaffhausen (Suisse), Olaf Breuning s’est installé aux États-Unis au tournant des années 2000. Il vit et travaille dans le nord de l’État de New York. Il a eu des expositions personnelles au NRW-Forum, Düsseldorf, au Palais de Tokyo, Paris, à la Chisenhale Gallery, Londres, et au Paul Klee Museum, Berne. Il a participé à la Biennale du Whitney en 2008 et à des expositions collectives au Museum of Modern Art, New York, au Centre Pompidou, Paris, à la Haus der Kunst, Munich, à la Kunsthalle Zurich, au Walker Art Center, Minneapolis, au Jeu de Paume, Paris, au KW Institute for Contemporary Art, Berlin, à la Whitechapel Gallery, Londres, et au Mori Art Museum, Tokyo.


    • Olaf Breuning
    • Pink Flowers , 2021
    • Gravure sur bois, acrylique sur toile
      • 160 ×
      • 130 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 51 3/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces

    Issu d'une formation d'imprimeur, Hugo Capron décline en peinture le plaisir de reproduire une même image dans de longues séries qui cherchent à épuiser toutes les possibilités de variation. Ses tableaux sont généralement réalisés d'un seul jet et sans repentir, mais reposent néanmoins sur des équations techniques de précision. Longtemps intéressé par les correspondances entre un volume de peinture et une surface de toile à recouvrir, son retour de la villa Kujoyama en 2019 a amené un point de rupture. Ses œuvres ont commencé à représenter des sujets souvent classiques et anonymes, empruntés à l'histoire de l'estampe et à celle de la peinture.

    Les palettes d'Hugo Capron résultent de fines investigations chez des fournisseurs du monde entier à la recherche des nuances les plus justes. Sur la toile, elles se révèlent dans une gamme de matières, de jus et de surépaisseurs lumineuses qui font valoir la vitesse de l'exécution. Le geste est quasiment calligraphique, c'est une mêlée de virgules et de boucles.

    Hugo Capron (né en 1989), vit et travaille à Dijon (FR). Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d'Art et de Design de Dijon. En 2021, il est le lauréat de la 8ème édition de la Bourse Révélation Emerige. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions collectives et individuelles à l’Hôtel des Arts, Toulon (FR), au Centre Régional d’Art Contemporain de Montbéliard (FR), à la Collection Yvon Lambert, Avignon (FR), au Frac Bourgogne, Dijon (FR) et au Consortium, Dijon (FR). Ses œuvres figurent dans diverses collections privées et institutionnelles françaises et internationales.

    • Hugo Capron
    • Bouquet VIII , 2024
    • Huile sur toile
      • 70 ×
      • 60 ×
      •  cm
      /
      • 27 9/16 ×
      • 23 5/8 ×
      •  pouces
    • Hugo Capron
    • Bouquet VI , 2024
    • Huile sur toile
      • 70 ×
      • 60 ×
      •  cm
      /
      • 27 9/16 ×
      • 23 5/8 ×
      •  pouces

    Dans les tableaux de Drew Dodge, des personnages mi-humains mi-canins sont souvent engagés dans des activités suggestives, au clair de lune, dans des paysages désertiques, ou dans un ranch. Un sentiment de tendresse et un érotisme étrange se dégagent des rapports physiques entre les êtres et les objets. En adoucissant la texture hérissée de ses créatures colorées, Dodge crée un équilibre entre le chaos, l’extase, la douleur et le plaisir. Trois traditions sont réunies dans ces œuvres virtuoses : la peinture religieuse de la Renaissance européenne, sa forte structuration de l’espace pictural et sa façon d’entremêler les corps ; la mystique américaine du désert et son puissant symbolisme ; le cartoon et son étrange et séduisante confusion entre les personnages animaux et humains.
     
    Drew Dodge (né en 2001 à Monterey, Californie) vit et travaille à Providence, Rhode Island, où il vient d’obtenir son Bachelor of Fine Arts à la Rhode Island School of Art and Design. Son travail a déjà été acclamé et présenté dans plusieurs expositions aux États-Unis et en Europe.

    • Drew Dodge
    • Head, Spine, and Spirit , 2024
    • Huile sur toile
      • 198 ×
      • 122 ×
      •  cm
      /
      • 78 ×
      • 48 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 201 ×
      • 125 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 79 1/8 ×
      • 49 3/16 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    L’artiste new yorkais Steve Gianakos (né en 1938) commence à développer son langage artistique au milieu des années soixante, dans un contexte d’explosion du pop art d'un côté et d'apparition de l'art minimal de l'autre. De la ligne claire de ses peintures des années 1970-80 aux collages photocopiés qui se sont démultipliés par la suite, le trait est constamment resté précis et sobre, distillant ses vérités triviales avec une efficacité visuelle digne de la réclame. Si Gianakos pioche en artiste Pop dans des réservoirs divers – comics adultes ou livres pour enfants des années 1950 entre autres – et s’abreuve autant de références à Dada qu’au surréalisme, il couronne le tout d’une attitude punk ouvertement érotique et gore, qui lui vaut le qualificatif d’underground. Les scènes les plus obscènes, cocasses ou cruelles sont décrites avec un style naïf de bandes dessinées vintage, dans une joyeuse entreprise de sape de l’American Dream.

    Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées parmi lesquelles le MoMA, New York (USA), le Guggenheim, New York (USA), le Whitney Museum, New York (USA) et le CNAP, Paris (FR). Exposé dans les années 1970 et 1980 à PS1 New York, chez Metro Pictures, Marian Goodman ou Barbara Gladstone, Gianakos a participé ses dernières années à des expositions collectives au MoMA, au Brooklyn Museum, au Queens Museum à New York ou encore au Bonnefantenmuseum de Maastricht aux côtés de Richard Artschwager, Peter Saul et John Wesley. En 2017, le Musée des beaux-arts de Dole (FR) a consacré une large rétrospective à son œuvre.


    • Steve Gianakos
    • She enrolled in acting school in Zurich , 1996
    • Technique mixte sur papier
      • 75 ×
      • 70 ×
      •  cm
      /
      • 29 1/2 ×
      • 27 1/2 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 89 ×
      • 83.5 ×
      •  cm
      /
      • 35 1/16 ×
      • 32 7/8 ×
      •  in
      •  framed

    Plus abstraite que CoBrA, plus colorée que Joyce Pensato, assurément rangée du côté de la bad painting, la peinture d’Aneta Kajzer échappe aux concepts normatifs de l'image, alterne entre gravité et humour, se risque au balancement entre beauté et laideur. À travers ses figures déformées, diverses et contradictoires, certaines préoccupations sociales de l’artiste se décèlent : qu’importe si les choses restent en suspens, pourvu qu’elles existent. Le processus démarre par un choix de couleurs et de mouvements, dont émergent des formes d'abord transitoires, en constante évolution, avant de se fixer par la suite en figures. Dans un dialogue permanent avec les motifs qui se présentent sur sa toile, Kajzer alterne les gestes planifiés et les gestes intuitifs. Elle produit des situations très conflictuelles entre figuration et abstraction et réunit des oppositions formelles. Souvent, une virgule de peinture bien ponctuée résout l’ensemble du tableau, tirant profit du phénomène de pareïdolie et d’associations suggestives.

    Née en 1989 à Katowice en Pologne, Aneta Kajzer vit et travaille à Berlin. Elle est diplômée de l’école d’art de Mayence et a résidé au Künstlerhaus Bethanien de Berlin. Elle a participé au Goldrausch Künstlerinnenprojekt, un programme réputé de soutien aux femmes. Ses œuvres sont régulièrement présentées, en particulier dans des expositions consacrées à la relève de la peinture allemande, à l’instar de Now ! Painting in Germany Today conjointement exposée au Deichtorhallen Hamburg, Kunstmuseum de Bonn, Kunstsammlung de Chemnitz et Museum Wiesbaden en 2019-2020. Des expositions individuelles lui ont été consacrées notamment à la galerie Conrads à Düsseldorf, au Künstlerhaus Bethanien ou à l’Institut für moderne Kunst à Nuremberg.

    • Aneta Kajzer
    • Schlangennest , 2024
    • Huile sur toile
      • 160 ×
      • 120 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 47 1/4 ×
      •  pouces

    Les sculptures de Laurent Le Deunff trompent l’œil par l’écart entre les matériaux et l’objet représenté, avec un goût prononcé pour les techniques populaires issues des arts & crafts et les artifices de décor. La modestie du papier mâché et des ongles cohabitent avec la noblesse du bronze et du bois de cerf, la rareté des coprolithes de dinosaures avec le prosaïsme de la rocaille de ciment. La méticulosité et le sens de l’observation de Le Deunff s’exercent aussi dans des séries de dessins – coïts d’animaux, relevés d’empreintes de monstres imaginaires ou chats d’artistes – dans lesquelles il explore l’animalité dans un récit ouvert à l’imagination. Dauphins, limaces, taupes, hippocampes ou ours, son bestiaire réunit nombre de créatures, sans hiérarchie de règne. L’humain n’est pas exclu de l’histoire, une forme de primitivité archétypale est réactivée : phallus préhistorique, totems, gris-gris ramènent la civilisation à ses plus belles origines.

    Les œuvres de Laurent Le Deunff ont récemment fait l'objet d'expositions à La Halle des Bouchers, Centre d’art contemporain, Vienne (FR), au Carré Scène nationale, Centre d’art contemporain, Château-Gontier (FR), au Centre d’art contemporain de Pontmain (FR), au Frac Île-de-France, Paris (FR), au Frac Normandie Caen (FR), à la Fondation Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue (FR), au MOCO, Montpellier (FR), au Frac Poitou-Charentes, Angoulême (FR), au FRAC Nouvelle Aquitaine MÉCA, Bordeaux (FR), au MRAC Occitanie, Sérignan (FR) et au Musée d’Art Moderne Paris (FR). Ses œuvres figurent parmi les collections du Musée d’Art Moderne de Paris (FR), du MRAC Occitanie, Sérignan (FR), du CAPC, Bordeaux (FR), du Frac Île-de-France, Paris (FR), du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux (FR), du Frac-Artothèque Nouvelle Aquitaine, Limoges (FR) et du Frac Normandie Caen (FR).


    • Laurent Le Deunff
    • Castor Poisson-Castor , 2021
    • Chêne
      • 250 ×
      • 70 ×
      • 70 ×
      •  cm
      /
      • 98 3/8 ×
      • 27 1/2 ×
      • 27 1/2 ×
      •  pouces

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger. Le FHEL à Landernau a accueillie une rétrospective de son travail et une exposition lui fut consacrée en 2022 à la BnF. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition monographique au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, à Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2024
    • Lavis d'encre sur papier
      • 50 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 19 11/16 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 62 ×
      • 52 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 24 7/16 ×
      • 20 1/2 ×
      • 1 3/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2022
    • Huile sur toile
      • 160 ×
      • 130 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 51 1/8 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Lapin-Oiseau , 2018
    • Bronze - Edition de 8 + 4 EA
      • 18 ×
      • 32 ×
      • 14 ×
      •  cm
      /
      • 7 1/8 ×
      • 12 5/8 ×
      • 5 1/2 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sentinelle (Lapin) , 2015
    • Bronze - Édition de 8 + 4 EA
      • 74.5 ×
      • 28 ×
      • 30 ×
      •  cm
      /
      • 29 3/8 ×
      • 11 ×
      • 11 6/8 ×
      •  pouces

    Abraham Poincheval (né en 1972 à Alençon, vit à Marseille) est un explorateur insatiable. Qu'il s'agisse de traverser les Alpes en poussant une capsule qui lui sert d'abri ou de s'enfermer une semaine dans un rocher, ses expéditions – itinérantes ou statiques – nécessitent un engagement total du corps. Les sculptures habitables que l'artiste conçoit sont des laboratoires au moyen desquels il fait l'expérience du temps, de l'enfermement ou de l'immobilité. Elles sont l'enveloppe qui accueille le performeur, l'objet qui perturbe le paysage et qui existe à travers les récits des témoins.

    Les œuvres et performances d'Abraham Poincheval font régulièrement l'objet d'expositions et d'invitations en France et à l'international. En 2017, le Palais de Tokyo l'invite pour une exposition personnelle durant laquelle deux nouvelles performances le conduisent à expérimenter les temporalités des règnes animal et minéral (Pierre et Œuf). Le Musée de la Chasse et de la Nature, Paris (FR), l'Institut d'art contemporain - IAC, Villeurbanne (FR), La Criée, centre d'art contemporain, Rennes (FR), le MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR), le FRAC Paca, Marseille (FR) et le Domaine de Chamarande (FR) entre autres, lui ont récemment consacré des expositions personnelles. En 2019, il participe à la 15ème Biennale de Lyon (FR) où est projeté pour la première fois son film Walk on Clouds. Ses œuvres sont conservées dans les collections du Musée Voorlinden, Wassenaar (NL), de la Fondation Louis Vuitton, Paris (FR), du Centre national des arts plastiques - CNAP, Paris (FR), du Musée-Forum de l'Aurignacien, Aurignac (FR), du MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR), du Musée d'art du Valais, Sion (CH), du MAHF, Fribourg (CH) et des FRACs Corse, Franche-Comté, Limousin, Occitanie et PACA (FR).

    • Abraham Poincheval
    • Walk on Clouds (Girouette) , 2020
    • Zinc et laiton
      • 156 ×
      • 55 ×
      • 73 ×
      •  cm
      /
      • 61 3/8 ×
      • 21 5/8 ×
      • 28 6/8 ×
      •  pouces

    Né en 1980 à Versailles (FR), Laurent Proux vit et travaille à Paris.

    En peinture ou en dessin, Laurent Proux produit une imagerie puissante et inédite, qui cherche à résoudre par des choix formels les questions soulevées par ses sujets. Qualifié par certains de réaliste en raison des objets représentés – machines industrielles, lieux de travail, corps sexualisés, etc. –, son style s’émancipe par l’exploration continuelle de solutions picturales, intégrant aberrations, télescopage de plans et couleurs artificielles, définitivement affranchies de l’opposition entre figuration et abstraction. Le corps humain est traité par fragments, exagérations et silhouettes, pour mieux le rapprocher d’un corps-machine, politisé et violenté, souvent dérangeant, parfois sentimental. Construisant l’espace de son tableau comme une scène à la lisibilité altérée, l’artiste adresse à l’attention du spectateur une énigme visuelle et intellectuelle à arpenter du regard.

    Les œuvres de Laurent Proux sont conservées parmi les collections du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) Occitanie, Limousin et Nouvelle-Aquitaine et du Fonds Municipal de la Ville de Paris (FMAC). Son travail a fait l’objet d’expositions au Mana Contemporary Chicago (US), au Shanghai Art Museum (CN), au Center for Contemporary Arts de Moscou (RU), au Musée d’art contemporain de Lyon (FR), au FRAC Limousin à Limoges (FR), au Lieu Commun à Toulouse (FR) et au Musée d'Art moderne et contemporain de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d'Olonne (FR). Laurent Proux a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (ES).


    • Laurent Proux
    • The Acrobat , 2024
    • Huile sur toile
      • 220 ×
      • 170 ×
      •  cm
      /
      • 86 5/8 ×
      • 66 15/16 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 224 ×
      • 174 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 88 3/16 ×
      • 68 1/2 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed

    L’artiste Philemona Williamson (née en 1951) associe des récits personnels et d’autres, plus universels, dans des peintures de grand format aux couleurs vives, qui représentent des enfants et des adolescents, souvent engagés dans des situations mystérieuses. Elle peint ses personnages directement sur la toile, sans croquis préalable. De cette façon, ses tableaux deviennent des palimpsestes qui racontent leur propre histoire où, au travers des couches successives, des figures et des scènes esquissées, puis parfois abandonnées, apparaissent en transparence. Les œuvres de Williamson sont profondément ancrées dans ses souvenirs d’enfance et incluent souvent des références à des objets de collection, tels que des poupées typiques de la culture populaire américaine qui appartiennent à l’artiste. Ces œuvres sont ainsi une invitation à explorer des histoires mystérieuses et inachevées.

    Philemona Williamson a exposé dans de nombreuses institutions américaines, depuis sa première exposition personnelle au Queens Museum of Art en 1988, jusqu’à Metaphorical Narratives, au Montclair Art Museum, New Jersey, en 2017, qui couvrait ses trente années de carrière artistique. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques à travers les États-Unis, et elle a été chargée de plusieurs projets publics, notamment par la New York Metropolitan Transport Authority. En 2022, elle a été l’une des quinze lauréates du prix Anonymous Was A Woman, décerné chaque année depuis 1986 à des femmes artistes âgées de plus de 40 ans, en reconnaissance de leur travail passé et futur.

    • Philemona Williamson
    • January March , 2016
    • Huile sur toile
      • 122 ×
      • 152.5 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 48 ×
      • 60 1/16 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 126 ×
      • 156.5 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 49 5/8 ×
      • 61 5/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed