ARCOmadrid 2024

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    Peintre du fragment et de la subtilité, Jose Bonell construit des récits basés sur un imaginaire collectif, chargé de références historiques, littéraires et personnelles. Oniriques, sarcastiques ou humoristiques, ses toiles décrivent des scènes dans lesquelles les personnages se livrent à une série d'actes loufoques et étranges. D’un geste vif et fluide, la matière est brossée ou déposée par touches, et fait naître des folies discrètes, des absurdités et des moments ambigus, soulignés par une sensibilité aux couleurs atmosphériques. Jose Bonell peint rapidement et recherche avec son pinceau les formes et les couleurs de ses images tragicomiques, qui sondent les mystères du temps et de l'espace. Allégories visuelles de la futilité et de la poétique de l'existence humaine, les peintures organisent une mythologie riche en métaphores : comme une grande frise kaléidoscopique, elles révèlent un monde en miroir du nôtre.

    Jose Bonell est né à Barcelone en 1989. Il est résident permanent au Piramidón Centre d'Art Contemporani de Barcelone. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses expositions individuelles ou collectives, notamment à Various Small Fires (VSF) à Los Angeles, Rossi Contemporary à Bruxelles, White Columns et The Hole à New York, Plataforma à Barcelone ou encore The Curators Room à Amsterdam et Barcelone. Il a été lauréat du Prix Novembre à Vitry-sur-Seine en 2020. Avec Sara Bonache, il est co-directeur d'Unica Edicions, une maison d'édition de livres d'artistes et d'objets en série fondée en 2020.

    • Jose Bonell
    • Studies , 2024
    • Huile et spray sur toile de lin
      • 73 ×
      • 60 ×
      •  cm
      /
      • 28 3/4 ×
      • 23 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 76 ×
      • 63 ×
      • 4.5 ×
      •  cm
      /
      • 29 15/16 ×
      • 24 13/16 ×
      • 1 3/4 ×
      •  in
      •  framed
    • Jose Bonell
    • Unveiled , 2023
    • Huile sur toile de lin
      • 46 ×
      • 55 ×
      •  cm
      /
      • 18 1/8 ×
      • 21 5/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 49 ×
      • 58 ×
      • 4.5 ×
      •  cm
      /
      • 19 5/16 ×
      • 22 13/16 ×
      • 1 3/4 ×
      •  in
      •  framed
    • Jose Bonell
    • Daily Walk , 2023
    • Huile sur toile de lin
      • 130 ×
      • 97 ×
      •  cm
      /
      • 51 3/16 ×
      • 38 3/16 ×
      •  pouces

    Amy Bravo, artiste new-yorkaise née dans une famille d’origine italo-cubaine, combine symbolisme – palmiers stylisés, coqs, chevaux, moustaches gominées –, artefacts issus de la culture populaire et religieuse latino-américaine et récits familiaux, pour inventer sa propre vision, intimiste et fantastique, de l’île de Cuba, mélange de connu et d’inconnu, de beauté et de confusion.

    Son approche de la peinture est non-conventionnelle. Aux classiques toiles tendues sur châssis, elle préfère des toiles libres aux formes irrégulières sur lesquelles elle mélange dessin au graphite et crayons de couleurs avec d’autres techniques : peinture, collage de fils, de pièces de cuir, de feuilles séchées, de dentelle et autres objets divers, témoins d’histoires personnelles ou familiales. Cette combinaison très personnelle de techniques, qui fait la part belle au Do It Yourself et au populaire, sert l’intention de l’œuvre : rassembler des identités complexes, recomposer une lignée familiale interrompue par l’exil, imaginer une maison ancestrale et dessiner les contours d’un monde mythique. Ses œuvres font ainsi naître une colonie rurale peuplée d’amazones, de lutteuses et de cowgirls, des femmes fières et libres au croisement des trois communautés revendiquées par l’artiste : femme, Brown, Latinx.

    Née en 1997 dans le New Jersey, USA, Amy Bravo vit actuellement à Brooklyn, New York. Après une licence au Pratt Institute, New York, elle a obtenu un Master of Fine Arts au Hunter College de New York en 2022. Parmi ses expositions récentes, on peut citer un solo show à Nada Miami avec Swivel Gallery et un duo show à Swivel Gallery, New York, en 2022. Elle a aussi été résidente à la Fountainehead Residency à Miami, en 2022.

    • Amy Bravo
    • At the Blue Door , 2023
    • Toile, acrylique, crayon de couleur, graphite, mousse, époxy, corde, broderie, fil, photographie et pigment en poudre
      • 203 ×
      • 145 ×
      • 10 ×
      •  cm
      /
      • 80 ×
      • 57 ×
      • 4 ×
      •  pouces

    Enfant terrible de l’art, Olaf Breuning pose un regard désenchanté sur le monde, dont il livre une satire absurde et faussement idiote. Son œuvre s’appréhende comme une sorte de journal intime, où le quotidien agit comme moteur et l’humour comme carburant, bricolé avec les moyens du bord et une bande d’amis. Au moyen d’un style flirtant volontiers avec la caricature, son corpus révèle un souci continu de l’impact de l’homme sur la nature. Adepte d’un art très direct et volontairement régressif, Olaf Breuning pratique la photographie, le film, la céramique, la gravure, le dessin. Plus récemment, la peinture a fait son apparition dans son corpus : couleurs et motifs candides, voire enfantins, sont appliqués au moyen de tampons taillés dans du bois massif, donnant à ses compositions très rythmées l’aspect rustique de la gravure sur bois et le primitivisme de l’art brut.

    Né en 1970 à Schaffhausen (Suisse), Olaf Breuning s’est installé aux États-Unis au tournant des années 2000. Il vit et travaille dans le nord de l’État de New York. Il a eu des expositions personnelles au NRW-Forum, Düsseldorf, au Palais de Tokyo, Paris, à la Chisenhale Gallery, Londres, et au Paul Klee Museum, Berne. Il a participé à la Biennale du Whitney en 2008 et à des expositions collectives au Museum of Modern Art, New York, au Centre Pompidou, Paris, à la Haus der Kunst, Munich, à la Kunsthalle Zurich, au Walker Art Center, Minneapolis, au Jeu de Paume, Paris, au KW Institute for Contemporary Art, Berlin, à la Whitechapel Gallery, Londres, et au Mori Art Museum, Tokyo.

    • Olaf Breuning
    • Silence #4 , 2024
    • Gravure sur bois, acrylique sur toile
      • 95 ×
      • 75 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 37 3/8 ×
      • 29 1/2 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces
    • Olaf Breuning
    • Pink sun , 2024
    • Gravure sur bois, acrylique sur toile
      • 95 ×
      • 75 ×
      • 3.5 ×
      •  cm
      /
      • 37 3/8 ×
      • 29 1/2 ×
      • 1 3/8 ×
      •  pouces

    Anthony Cudahy hybride dans ses peintures des références très diverses : chefs-d’œuvre de l’histoire de l'art, archives queer, iconographie gay, récits personnel et familial. S’inspirant de photographies qu’il décompose d’un tableau à un autre dans une logique de séries, Cudahy incorpore les images dans une chaîne de transformations, qu’il recharge d’affects et de pensées à chaque nouvelle itération. Fleurs, attitudes amoureuses, portraits d’éphèbes, son répertoire explore les registres du romantique, de la tendresse et de l’intime.

    Au milieu de compositions complexes, la figure humaine émerge comme centrale, captée dans des situations ambiguës et des ruptures narratives. Silencieuse, comme suspendue, la peinture de Cudahy procède d’une dramaturgie. La recherche d’individualisation s’exerce dans le dessin délicat des visages, tandis que le corps ou l’environnement sont brossés énergiquement, par larges aplats abstraits. Les aberrations chromatiques et les contrastes tranchants de couleurs acides forment un déséquilibre et unissent des contradictions en apparence irréconciliables.
     
    Né en Floride en 1989, Anthony Cudahy vit et travaille à Brooklyn, New York. Il est diplômé du Hunter College en 2020. Sa première exposition personnelle au sein d’une institution européenne est organisée au Musée des beaux-arts de Dole en 2023, tandis que le Ogunquit Museum of American Art présentera en 2024 sa première exposition institutionnelle aux États-Unis. Il a participé à de nombreuses expositions à travers les États-Unis et au Royaume-Uni, notamment à 1969 Gallery (New York), à Deli Gallery (New York), à Farewell Books (Austin, Texas). Ses œuvres ont été incluses dans des expositions de groupe à la galerie Perrotin (New York), chez Hales (New York), à l’Athens Institute for Contemporary Art, (Georgie, USA), et à Pace Gallery (Hong Kong), entre autres.

    • Anthony Cudahy
    • Holding a lion , 2024
    • Acrylique et huile sur toile
      • 122 ×
      • 91.4 ×
      • 3.2 ×
      •  cm
      /
      • 48 ×
      • 36 ×
      • 1 1/4 ×
      •  pouces
    • Anthony Cudahy
    • The Poet (Paul Legault after Matisse's homoerotic sketch of Derain) , 2023
    • Huile sur toile
      • 152.4 ×
      • 182.9 ×
      • 3.2 ×
      •  cm
      /
      • 60 ×
      • 72 ×
      • 1 1/4 ×
      •  pouces

    Plus abstraite que CoBrA, plus colorée que Joyce Pensato, assurément rangée du côté de la bad painting, la peinture d’Aneta Kajzer échappe aux concepts normatifs de l'image, alterne entre gravité et humour, se risque au balancement entre beauté et laideur. À travers ses figures déformées, diverses et contradictoires, certaines préoccupations sociales de l’artiste se décèlent : qu’importe si les choses restent en suspens, pourvu qu’elles existent. Le processus démarre par un choix de couleurs et de mouvements, dont émergent des formes d'abord transitoires, en constante évolution, avant de se fixer par la suite en figures. Dans un dialogue permanent avec les motifs qui se présentent sur sa toile, Kajzer alterne les gestes planifiés et les gestes intuitifs. Elle produit des situations très conflictuelles entre figuration et abstraction et réunit des oppositions formelles. Souvent, une virgule de peinture bien ponctuée résout l’ensemble du tableau, tirant profit du phénomène de pareïdolie et d’associations suggestives.

    Née en 1989 à Katowice en Pologne, Aneta Kajzer vit et travaille à Berlin. Elle est diplômée de l’école d’art de Mayence et a résidé au Künstlerhaus Bethanien de Berlin. Elle a participé au Goldrausch Künstlerinnenprojekt, un programme réputé de soutien aux femmes. Ses œuvres sont régulièrement présentées, en particulier dans des expositions consacrées à la relève de la peinture allemande, à l’instar de Now ! Painting in Germany Today conjointement exposée au Deichtorhallen Hamburg, Kunstmuseum de Bonn, Kunstsammlung de Chemnitz et Museum Wiesbaden en 2019-2020. Des expositions individuelles lui ont été consacrées notamment à la galerie Conrads à Düsseldorf, au Künstlerhaus Bethanien ou à l’Institut für moderne Kunst à Nuremberg.

    • Aneta Kajzer
    • Tubby , 2023
    • Huile sur toile
      • 40 ×
      • 32 ×
      •  cm
      /
      • 15 3/4 ×
      • 12 5/8 ×
      •  pouces
    • Aneta Kajzer
    • Highly sensitive , 2023
    • Huile sur toile
      • 160 ×
      • 120 ×
      •  cm
      /
      • 63 ×
      • 47 1/4 ×
      •  pouces

    Les sculptures de Laurent Le Deunff trompent l’œil par l’écart entre les matériaux et l’objet représenté, avec un goût prononcé pour les techniques populaires issues des arts & crafts et les artifices de décor. La modestie du papier mâché et des ongles cohabitent avec la noblesse du bronze et du bois de cerf, la rareté des coprolithes de dinosaures avec le prosaïsme de la rocaille de ciment. La méticulosité et le sens de l’observation de Le Deunff s’exercent aussi dans des séries de dessins – coïts d’animaux, relevés d’empreintes de monstres imaginaires ou chats d’artistes – dans lesquelles il explore l’animalité dans un récit ouvert à l’imagination. Dauphins, limaces, taupes, hippocampes ou ours, son bestiaire réunit nombre de créatures, sans hiérarchie de règne. L’humain n’est pas exclu de l’histoire, une forme de primitivité archétypale est réactivée : phallus préhistorique, totems, gris-gris ramènent la civilisation à ses plus belles origines.

    Les œuvres de Laurent Le Deunff ont récemment fait l'objet d'expositions à La Halle des Bouchers, Centre d’art contemporain, Vienne (FR), au Carré Scène nationale, Centre d’art contemporain, Château-Gontier (FR), au Centre d’art contemporain de Pontmain (FR), au Frac Île-de-France, Paris (FR), au Frac Normandie Caen (FR), à la Fondation Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue (FR), au MOCO, Montpellier (FR), au Frac Poitou-Charentes, Angoulême (FR), au FRAC Nouvelle Aquitaine MÉCA, Bordeaux (FR), au MRAC Occitanie, Sérignan (FR) et au Musée d’Art Moderne Paris (FR). Ses œuvres figurent parmi les collections du Musée d’Art Moderne de Paris (FR), du MRAC Occitanie, Sérignan (FR), du CAPC, Bordeaux (FR), du Frac Île-de-France, Paris (FR), du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux (FR), du Frac-Artothèque Nouvelle Aquitaine, Limoges (FR) et du Frac Normandie Caen (FR).

    • Laurent Le Deunff
    • Chêne , 2023
    • Chêne
      • 50 ×
      • 70 ×
      • 40 ×
      •  cm
      /
      • 19 5/8 ×
      • 27 1/2 ×
      • 15 3/4 ×
      •  pouces
    • Laurent Le Deunff
    • Écureuil saprophyte , 2015
    • Cèdre rouge et bois exotique
      • 60 ×
      • 35 ×
      • 22 ×
      •  cm
      /
      • 23 5/8 ×
      • 13 6/8 ×
      • 8 5/8 ×
      •  pouces

    Depuis les années 1990, Françoise Pétrovitch façonne l’une des œuvres les plus puissantes de la scène française. Parmi les nombreuses techniques qu’elle pratique – céramique, verre, lavis, peinture, estampe ou vidéo – le dessin tient une place particulière. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée et se mesurant aux motifs incontournables de la « grande peinture » – Saint-Sébastien, natures mortes, etc. –, Pétrovitch révèle un monde ambigu, volontiers transgressif, se jouant des frontières conventionnelles et échappant à toute interprétation. L’intime, le fragment, la disparition, les thèmes du double, de la transition et de la cruauté traversent l’œuvre que peuplent animaux, fleurs et êtres, et dont l’atmosphère, tour à tour claire ou nocturne, laisse rarement le spectateur indemne.

    Des expositions monographiques lui sont régulièrement consacrées, en France et à l’étranger, à l’instar du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau et la Bibliothèque nationale de France en 2022, et le Musée de la Vie romantique à Paris en 2023. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d’une exposition personnelle au Louvre-Lens. Depuis quelques années, Françoise Pétrovitch réalise de monumentaux wall drawings, et de très grands ensembles, comme pour la Galerie des enfants au Centre Pompidou, le West Bund Museum à Shanghai ou pour les Ballets du Nord. Ses œuvres figurent dans de multiples collections publiques et privées, notamment le Centre Pompidou, Paris (FR), le Museum Voorlinden, Wassenaar (NL), le National Museum of Women in the Arts, Washington DC (US), le Musée Jenisch, Vevey (CH), les musées d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne (FR) et de Strasbourg (FR), le MAC VAL (FR), de nombreux FRAC, ainsi que les Fondations Salomon et Guerlain et le Fonds de dotation Emerige.

    • Françoise Pétrovitch
    • Île , 2024
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 80 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 31 1/2 ×
      •  pouces
    • Françoise Pétrovitch
    • Sans titre , 2023
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 63 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 176.5 ×
      • 137.5 ×
      •  cm
      /
      • 69 1/2 ×
      • 54 1/8 ×
      •  in
      •  framed
    • Françoise Pétrovitch
    • Île , 2024
    • Lavis d'encre sur papier
      • 120 ×
      • 160 ×
      •  cm
      /
      • 47 1/4 ×
      • 63 ×
      •  pouces

    Né en 1980 à Versailles (FR), Laurent Proux vit et travaille à Paris.

    En peinture ou en dessin, Laurent Proux produit une imagerie puissante et inédite, qui cherche à résoudre par des choix formels les questions soulevées par ses sujets. Qualifié par certains de réaliste en raison des objets représentés – machines industrielles, lieux de travail, corps sexualisés, etc. –, son style s’émancipe par l’exploration continuelle de solutions picturales, intégrant aberrations, télescopage de plans et couleurs artificielles, définitivement affranchies de l’opposition entre figuration et abstraction. Le corps humain est traité par fragments, exagérations et silhouettes, pour mieux le rapprocher d’un corps-machine, politisé et violenté, souvent dérangeant, parfois sentimental. Construisant l’espace de son tableau comme une scène à la lisibilité altérée, l’artiste adresse à l’attention du spectateur une énigme visuelle et intellectuelle à arpenter du regard.

    Les œuvres de Laurent Proux sont conservées parmi les collections du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) Occitanie, Limousin et Nouvelle-Aquitaine et du Fonds Municipal de la Ville de Paris (FMAC). Son travail a fait l’objet d’expositions au Mana Contemporary Chicago (US), au Shanghai Art Museum (CN), au Center for Contemporary Arts de Moscou (RU), au Musée d’art contemporain de Lyon (FR), au FRAC Limousin à Limoges (FR), au Lieu Commun à Toulouse (FR) et au Musée d'Art moderne et contemporain de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d'Olonne (FR). Laurent Proux a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid (ES).

    • Laurent Proux
    • I'd put you in the mirror , 2023
    • Huile sur toile
      • 200 ×
      • 180 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 70 7/8 ×
      •  pouces

    Moffat Takadiwa crée des sculptures de grande envergure à partir de matériaux trouvés dans les décharges, majoritairement des déchets informatiques, des bouchons plastiques, des brosses à dents et des tubes de dentifrice. Après collecte et tri de ces petits objets réunis par formes et couleurs, toujours en très grande quantité, l’artiste tisse ensemble ces rebuts en de riches tentures. Suspendues aux murs, ces étoffes post-industrielles aux formes organiques atteignent par leur préciosité une aura d’objets totémiques ou ritualisés.

    Né en 1983, Moffat Takadiwa vit et travaille dans le quartier de Mbare à Harare, l'un des plus grands centres de recyclage et d’économie informelle du pays. Appartenant à la génération née après l’indépendance, il traduit dans son œuvre ses préoccupations liées aux questions de consommation, d'inégalité, de post-colonialisme et d'environnement. Dès ses débuts, il fait de sa pratique artistique un levier pour la réhabilitation de sa communauté, en travaillant avec de jeunes artistes et créateurs locaux, dans la perspective de fonder le premier quartier artistique au monde employant des matériaux reconvertis.

    Une exposition monographique lui est consacrée à la National Gallery of Zimbabwe, Harare, en 2023. En 2024, il présentera sa première exposition dans une institution française à la Galerie Édouard Manet, Gennevilliers, et représentera le Zimbabwe à la 60e Biennale de Venise en compagnie de cinq autres artistes. Il a également exposé de nombreuses fois à l’étranger, notamment au Craft Contemporary (USA), au Moore Building à l’occasion de l’exposition organisée par Jeffrey Deitch et Gagosian à Miami (USA), au ARoS Kunstmuseumat, Aarhus (DK), au MACAAL, Marrakech (MA) et au Museum Arnhem (NL). Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées parmi lesquelles le CNAP, le FRAC Alsace (FR), la Fondation H, Antananarivo (MG), Paris (FR), le Jameel Arts Centre, Dubaï (AE), l'Arsenal Contemporary Art, Toronto (CA) et le CC Foundation, Shanghai (CN).


    • Moffat Takadiwa
    • KoreKore Handwriting IV , 2023
    • Touches de clavier et tête de brosse à dent en plastique
      • 178 ×
      • 266 ×
      •  cm
      /
      • 70 1/16 ×
      • 104 3/4 ×
      •  pouces

    Gert et Uwe Tobias font revivre un large éventail de techniques traditionnelles de fabrication d'images – gravure sur bois, bas-relief, dessin à la machine à écrire, aquarelle, gouache, céramique, dentelle – qu’ils revivifient à l’aune de techniques contemporaines. Leur pratique artistique est principalement influencée par les mythes, costumes, artisanat et motifs vernaculaires de leur Transylvanie natale, subvertis et fusionnés à des motifs issus de la culture populaire, de l'art abstrait et du graphisme contemporain. De ce riche lexique pictural, ils tirent une œuvre variée où récits légendaires, figures carnavalesques et éléments archaïques sont soumis à des opérations de métamorphoses sans cesse renouvelées.

    Nés en 1973 en Roumanie, les frères jumeaux Gert et Uwe Tobias développent une pratique collaborative depuis 2001. Produite à quatre mains interchangeables, leur œuvre témoigne de la parfaite symbiose de chacun de leurs gestes, tendu vers un dessein commun. Ils vivent à Cologne en Allemagne. Leurs récentes expositions personnelles se sont tenues au Museum of Modern Art, New York, au Sprengel Museum à Hanovre, Allemagne, à la Pinakothek der Moderne, Munich, au Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique, à la Whitechapel Gallery, Londres, au Kunstmuseum Ravensburg, Allemagne, au Staatliche Kunstsammlungen Dresden Kupferstichkabinett, Allemagne, à la Collezione Maramotti, Reggio Emilia, Italie, à l’UCLA, Hammer Museum of Art, Los Angeles, et dans bien d'autres lieux encore. Ils ont été sélectionnés pour le Prix du dessin de la Fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain 2022.

    • Gert & Uwe Tobias
    • Untitled (GUT/H 3195/01) , 2023
    • Bois gravé imprimé sur toile
      • 200 ×
      • 168 ×
      •  cm
      /
      • 78 3/4 ×
      • 66 1/8 ×
      •  pouces
      •  non encadré
      • 205 ×
      • 173 ×
      • 5 ×
      •  cm
      /
      • 80 11/16 ×
      • 68 1/8 ×
      • 1 15/16 ×
      •  in
      •  framed