Ernest T.
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Ernest T., Relevé des craquelures sur le torse du Christ en Croix de Jérôme Bosch, Bruxelles, 1979
Encre sur papier calque, encadrement réalisé par l'artiste
20.5 × 20.5 cm / 8 1/8 × 8 1/8 in. | 33 × 33 × 3 cm / 13 × 13 × 1 1/8 in. (encadré/framed)
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Ernest T., Infirmerie, 1972
Peinture laquée sur bois
Boîte en plexiglas 28 × 41 × 6 cm / 11 × 16 1/8 × 2 3/8 in. (encadré/framed)
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3/20
Ernest T., Peinture artistique 4-3, 2009
Acrylique sur carton
12 × 12 cm / 4 6/8 × 4 6/8 in.
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4/20
Ernest T., Peinture artistique 7-1, 2009
Acrylique sur carton
12 × 12 cm / 4 6/8 × 4 6/8 in.
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5/20
Ernest T., Peinture nulle n°70, 1989-2009
Acrylique sur toile montées sur chassis déformé
61 × 61 × 10 cm / 24 × 24 × 3 7/8 in.
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6/20
Ernest T., Brueghel vandalisé, 1997
Huile et laque sur bois
59.8 × 66 cm / 23 1/2 × 26 in.
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7/20
Ernest T., Image, 1995
Encre polymère sur Dibond
75 × 120 cm / 29 1/2 × 47 2/8 in.
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8/20
Ernest T., Image, 1995
Encre polymère sur Dibond
120 × 84 cm / 47 2/8 × 33 1/8 in.
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9/20
Ernest T., Sans titre, 1990
Assemblage de bois et deux peintures acrylique, socle valise de rangement
97 × 44 × 107 cm / 38 2/8 × 17 3/8 × 42 1/8 in.
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10/20
Ernest T., Un authentique Rembrandt, 1990
Papier photo et acrylique sur toile (peinture nulle n°163)
120 × 150 × 25 cm / 47 2/8 × 59 × 9 7/8 in.
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11/20
Ernest T., Sans titre, 1990
Tirage photographique et acrylique sur toile
120 × 134 × 10.5 cm / 47 2/8 × 52 6/8 × 4 1/8 in.
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12/20
Ernest T., La signature! Où ça la signature?, 1990
Tirage photographique et acrylique sur toile (peinture nulle n°140)
131 × 120 × 19 cm / 51 5/8 × 47 2/8 × 7 1/2 in.
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13/20
Ernest T., La preuve, 1988
Mural, papier adhesif
Dimensions variables
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14/20
Ernest T., ready made d'Ernest T. , 1987
Tirage argentique
25.5 × 30.5 cm / 10 × 12 in. | 42.4 × 47.8 × 3 cm / 16 6/8 × 18 7/8 × 1 1/8 in. (encadré/framed)
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15/20
Ernest T., Sans titre, 1985
Polaroïd
10.7 × 8.8 cm / 4 2/8 × 3 1/2 in. | 28 × 26 × 3 cm / 11 × 10 2/8 × 1 1/8 in. (encadré/framed)
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16/20
Ernest T., Pancarte de Francis Picabia "portée" par André Breton à une manifestation Dada du 27 mars 1920, rue de Clichy, Paris, Maison, de l'œuvre, 1985
Gouache et peinture acrylique sur carton
109 × 74 cm / 42 7/8 × 29 1/8 in.
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17/20
Ernest T., Sang d'artiste, 1985
Boîte de conserve et impression sur papier
3.7 × 5.6 cm / 1 1/2 × 2 2/8 in.
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18/20
Ernest T., Le Monde, jeudi 27 janvier 1983, 1983
Laque sur page de journal
50 × 32.5 cm / 19 5/8 × 12 6/8 in. | 52 × 35.5 × 2.5 cm / 20 1/2 × 14 × 1 in. (encadré/framed)
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19/20
Ernest T., Le Quotidien de Paris , 15 décembre 1982, 1982
Laque sur page de journal
39.5 × 28.5 cm / 15 1/2 × 11 2/8 in. | 42 × 31.5 × 2.5 cm / 16 1/2 × 12 3/8 × 1 in. (encadré/framed)
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20/20
Ernest T., Libération, samedi 6 et dimanche 7 novembre 1982, 1982
Laque sur page de journal
36.5 × 29 cm / 14 3/8 × 11 3/8 in. | 39.5 × 31.5 × 2.5 cm / 15 1/2 × 12 3/8 × 1 in. (encadré/framed)
Avançant sous une identité d’emprunt inspiré d’un personnage comique américain, Ernest T. (né en 1943) est un artiste français situé dans la lignée des Arts Incohérents et de Dada.
Son œuvre écorne le milieu très codé et sérieux de l’art contemporain dans une entreprise conceptuelle subversive. À coups de détournements, manipulation d’images voire plagiat, rehaussés de jeux de langage et dessins caricaturaux, l’artiste ausculte le monde de l'art sous l’angle de ses turpitudes, cupidités et autres prétentions, sans chercher néanmoins à donner des leçons.
Ernest T. débute ses expériences artistiques dès les années 1960 avec une collection de petits calendriers comiques, qui deviendra sa série des Dessins français. Au cours des années 1980, il crée son pseudonyme et commence à réaliser sa fameuse série de Peintures nulles, envisagées comme le degré zéro de la peinture. En réaction au phénomène de starification des artistes qui estime plus la signature que l’œuvre elle-même, Ernest T. produit en retour des peintures où sa signature s’accumule sur la toile. Elles répondent à un protocole dans lequel le T majuscule peint en trois couleurs primaires, s’imbrique au T voisin selon le principe des pavages de Penrose où deux T de même couleur ne se touchent jamais. Ces combinaisons narcissiques s’intègrent à des saynètes décalées moquant les processus de légitimation de l’art et autres comportements liés à la signature, à l’authenticité, au sens caché de l'œuvre, aux modes, etc. L’emploi de protocole opère dans d’autres séries à l’instar de la peinture smoud, « de la peinture nulle pervertie », où trois couleurs recouvrent en surface égale la toile, sans que les formes ne correspondent à rien de décidé au préalable.
Entre décembre 1985 et janvier 1988, Ernest T. intervient à l’intérieur de revues artistique comme Artpress ou Artforum, en plaçant dans les encarts publicitaires toutes sortes d’articles témoignant d’incompréhensions sur l’art, publiés dans des journaux du début du XXe siècle.
Depuis, les œuvres d'Ernest T. ont fait l'objet d'expositions au MAMCO, Genève (CH) à la Synagogue de Delme (FR), au musée des Beaux-Arts de Lausanne (CH), au Plateau / Frac Île-de-France ou au centre d'art Micro Onde, Vélizy-Villacoublay (FR). Ses œuvres font partie des collections du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris (FR), du Centre national des arts plastiques - CNAP, Paris (FR), du MAMCO, Genève (CH), de l'IAC / Villeurbanne (FR) et des FRACs Limousin, Limoges (FR), Poitou-Charentes, Angoulême (FR), Pays de la Loire, Carquefou (FR), Bourgogne, Dijon (FR), Bretagne, Rennes (FR), Corse, Corte (FR), Occitanie, Montpellier (FR), Normandie Caen (FR), Franche-Comté, Besançon (FR) et Lorraine, Metz (FR).